mercredi 31 mars 2010

vivre au Québec sera désormais une descente en enfer pour notre porte monnaie.

Sommes-nous les dindons de la farce de Bachand?

http://evenement.branchez-vous.com
par Cécile Gladel, Québec | Budget 2010
mercredi 31 mars 2010

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C'est nous, les dindons, les vaches à lait. Nous les contribuables qui gagnons moins de 30-40 000 $ par année. Le ministre Bachand a fait plaisir au patronat mais vient chercher dans les poches des contribuables les plus pauvres et de la classe moyenne. Pas fort. Il faut être vraiment vraiment pauvre pour être exempté par les hausses. Est-ce que le gouvernement du Québec est vraiment déconnecté de la réalité des citoyens ?
Que vous gagnez 15 000 $ par année ou 150 000 $, Raymond Bachand pense que vous devez payer le même montant pour la santé. Pas d'accord. Quel est le seuil de la pauvreté? N'est-ce pas un encouragement pour que les gens préfèrent être sur le bien-être social. 15 000 $ par année ce n'est même pas le salaire minimum.
Comme le dit Josée Legault: «Scandaleuse parce qu'elle se fera indépendamment des revenus des citoyens. Un gros 200 $ pour le préposé, la travailleuse autonome ou la mère monoparentale. Mais un très petit 200 $ pour les gros salariés et les entrepreneurs. »
Josée Legault parle des vaches à lait que nous sommes pour le gouvernement. Combien de temps les vaches vont ruminer tranquillement sans se révolter? Combien de temps les «lucides» vont nous dire que faire de notre société en riant de nous sans qu'on se révolte? Ça ne suffit pas encore?
Totalement d'accord avec Josée Legault qui parle d'un détroussage en règle de la classe moyenne. Elle souligne que le jupon conservateur de Jean Charest ne dépasse plus, il traîne par terre, que le gouvernement pratique la politique de la terre brûlée.
Que vous soyez une famille ou une personne seule ayant des revenus de 24 000 $, 30 000 $ et même 50 000 $ ou 70 000 $, vous payeriez la même hausse de la TVQ. Évidemment ici il y a aura une compensation pour les personnes les plus pauvres. Au moins ici, les personnes les plus riches qui consomment plus, payerons plus.
Pourquoi ne pas avoir instauré différents taux de taxation comme en France ? Un taux zéro pour les produits de première nécessité, un taux moyen, puis un taux plus élevé pour les produits considérés de luxe et les produits plus dommageables pour l'environnement ?
Gérald Fillion nous prévient que les contribuables vont payer, payer et encore payer. C'est ça le budget du gouvernement Charest. Il ajoute que ces hausses viennent annuler toutes les baisses d'impôts depuis leur arrivée au pouvoir.
Renart L'éveillé se demande si un tel budget qui vient allégrement piger dans les poches des plus pauvres et de la classe moyenne va donner des ailes à Québec Solidaire? Ou peut-être à L'ADQ ?

Des contribuables déprimés - Trop loin, trop vite?
TVA Nouvelles
http://lcn.canoe.ca

Des contribuables déprimés

Trop loin, trop vite?

Mise à jour : 31/03/2010 
Les Québécois sont déjà les plus taxés au Canada; les salariés à revenu moyen surtout. Le gouvernement est-il allé trop loin, trop vite? Le moral semblait bas ce matin dans les rues de Montréal. Beaucoup de gens dans différents commerces et lieux publics ont exprimé l’avis que le ministre des Finances y est allé trop fort.
«Le client n'a plus d'argent» a lancé un restaurateur. «Ton gaz monte, ton électricité monte.» «La personne plus pauvre devient plus pauvre, prétend un commerçant, et la personne plus riche devient plus riche.» Certains se montrent plus compréhensifs, comme ce chauffeur d’autobus: «Je vais vous dire la vérité, il faut qu'il commence un jour. C'est bien beau, vivre à crédit, mais...».
La réalité des statistiques
Depuis un quart de siècle, le Québec s'appauvrit, c'est vrai. L'écart de niveau de vie entre la province et le reste du Canada s’est accru de près de 87%. Il est passé de 4918$ en 1981 à 9208$ en 2008.
Avec les nouvelles mesures budgétaires, le fardeau fiscal des Québécois s'alourdira encore plus par rapport au reste du pays. Actuellement, par exemple, une famille moyenne au Québec qui gagne 60,000$ a un fardeau fiscal de 14,000$. La même famille en Ontario envoie 1,000$ de moins à son gouvernement. Avec le nouveau budget qui devrait être mis en vigueur en 2013, cet écart va doubler. La famille québécoise donnera 2,000$ de plus que la famille ontarienne à l'État.
Des experts satisfaits
Le comité d’experts qui a été consulté par Raymond Bachand dans la préparation de son budget trouve que le gouvernement a vraiment fait ses devoirs.
L’un d’eux fait valoir que la situation au Québec diffère de la situation des autres provinces. «Ce n'est pas la même situation», dit Sébastien Lavoie, économiste en chef adjoint à la Banque Laurentienne. «D'une part, ici, on a une dette beaucoup plus importante, donc on a un service de la dette qui est important» ajoute-t-il. «Par ailleurs, on a des services publics plus étendus.»
Alors,devrait-on refiler toute la facture aux riches, relativement peu nombreux au Québec ? «Ils (les riches) sont beaucoup taxés», dit M. Lavoie. «Ça voudrait dire les taxer davantage et éventuellement, ce qu'ils vont faire, ces gens-là qui sont parmi les plus mobiles dans notre société, ils vont aller voir ailleurs. C'est ça qu'ils vont faire. Et là, on va être entre pauvres et donc, on pourra se taxer entre pauvres. Ça va être passionnant.»

et pendant ce temps...eux rigolent !!!

Jean Charest est fier de son budget

Attaqué de toutes parts - Jean Charest est fier de son budget
Photo QMI / Raymond Bachand et Jean Charest
http://lcn.canoe.ca

Attaqué de toutes parts

Mise à jour : 31/03/2010

La nouvelle en vidéo

Video 1 Budget: Écoutez Jean Charest et Pierre Bruneau
Video 2 Budget: le reportage de Mathieu Belhumeur.
En entrevue avec Pierre Bruneau de TVA Nouvelles, le premier ministre Jean Charest a encensé l’effort budgétaire de son gouvernement, le qualifiant de budget d’avenir et de réponse efficace aux attentes des Québécois. Au cours d’une entrevue qu’il accordait à TVA Nouvelles, Monsieur Charest a répété que les objectifs de 60% de coupe au sein de l’administration gouvernementale seront atteints. Il a insisté sur l’expression «budget fondateur» et sur le fait que dans 10, 15 ou même 20 ans, on parlera encore de ce budget réalisé pour l’avenir de sa province, et qu’il pourra regarder ses enfants et ses petits-enfants dans les yeux avec la conviction d’avoir fait ce qu’il fallait.
Questionné à savoir si le gouvernement avait fait les bons choix et mis en face du chiffre de la dette, monsieur Charest a souligné que la dette du Québec était à peu près située à la moyenne des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). «La particularité de la dette au Québec la démographie fait qu’il y a plus de gens qui vont à la retraite par rapport à ceux qui entrent sur le marché du travail. Ce qu’on a proposé, c’est une augmentation des tarifs du bloc patrimonial d’Hydro-Québec! Et l’argent va aller directement pour réduire la dette.»
«On va y aller de manière progressive. 60 pour cent de ce qu’on va aller chercher, on va le chercher en coupures et en économies, de préciser le premier ministre. On préserve les services que nous avons. On ne veut pas répéter l’erreur qu’a fait le PQ et Pauline Marois dans les années ’90, en coupant et en créant des problèmes avec lesquels on vit encore aujourd’hui.»
Le ticket modérateur et la taxe sur l’essence
Pour ce qui est du tollé soulevé par le projet de ticket modérateur, le premier ministre a lancé un appel au calme tout en comparant la situation des Québécois avec celles des autres pays. «Ce qu’on a prévu, c’est un dialogue sur la question d’une franchise santé, afin que tout le monde soit traité justement. Ça a été évoqué dans plusieurs études, ça se fait dans plusieurs autre pays.»
«N’écoutez pas ceux qui font des campagnes de peur là-dessus. Les dépenses en santé augmentent entre 5 et 6 % par année… pas seulement au Québec, mais aux États-unis, en Europe, partout. En 1980, la santé, c’était 31 % des dépenses de programmes. C’est rendu à 45 %. Or malheureusement, on vieillit. Moi ma responsabilité en tant que premier ministre du Québec, c’est de m’assurer que ce système de santé sera là pour tous les Québécois. C’est pourquoi on crée un compte santé.»
La question de la taxe sur l’essence a aussi été abordée, particulièrement au niveau du sentiment d’impuissance des consommateurs face aux nombreuses hausses surprises des pétrolières.
Le premier ministre a également rappelé le succès de son gouvernement face à la crise économique que l’on vient de traverser. «On avait dit aux Québécois qu’on allait bien gérer la crise… la pire crise économique en 70 ans, eh bien le Québec s’en est mieux sorti que partout ailleurs dans le monde.»
(TVA Nouvelles)


alors qu'on va "saigner" la population, voilà ou passe l'argent en ce moment...
Drummondville - Yoga à 20 000 $ pour fonctionnaires
Photo archives TVA Nouvelles

Drummondville

Yoga à 20 000 $ pour fonctionnaires

Mise à jour : 01/04/2010
Au lendemain d’un budget matraque pour les contribuables, 300 fonctionnaires ont profité d’une journée bien-être et santé, hier. Au programme: yoga, étirements, relaxation et conférences sur l’alimentation et l’activité physique. Réunis à l’Hôtel Dauphin de Drummondville, les employés du Centre jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec (CJMCQ) se sont fait chouchouter toute la journée. Parmi les activités offertes, on retrouvait une initiation au yoga donnée par un entraîneur phyisque.

Lors du passage du Journal de Montréal, environ 35 personnes faisaient des mouvements de yoga. Une odeur d’encens flottait dans l’air et les participants bougeaient au son d’une musique relaxante. Deux autres groupes se sont succédés dans cette salle où on avait pris la peine de mettre des tapis au sol.



La journée aura coûté 20 000 dollars, sans compter le fait que tous les employés ont reçu leur paye comme à l’habitude. Les gestionnaires ont dû faire appel à du personnel sur la liste de rappel pour combler certains postes laissés vacants.
Serrer les orteils
Un étage plus haut, d’autres membres du personnel profitaient des conseils d’un kynésiologue sur les bienfaits de l’étirement et de la relaxation. «Vous allez squeezer les orteils très fort. Allez-y serrez fort dans le fond de vos souliers», leur a-t-il entre autres demandé avant de contracter plusieurs autres parties du corps. Le tout avec les yeux fermés.
Dans une autre salle, on parlait de l’importance d’avoir un quart de féculents, un quart de protéines et un demi de légumes dans son assiette pour qu’elle soit équilibrée.
Des emplois stressants
Pourquoi une telle journée en pleine semaine et sur les heures de travail? Officiellement, c’était la deuxième édition de la journée reconnaissance pour le Centre jeunesse.
La matinée a été occupée par des ateliers de bien-être et santé. En début d’après-midi, on a pris une dizaine de minutes pour souligner les 25 ans d’implication de quelques employés. Une conférence et un cocktail ont suivi en après-midi.
Le directeur général du CJMCQ se défend en disant que ces ateliers étaient justifiés malgré le contexte budgétaire difficile. «L’emploi d’un intervenant est très stressant. Il y a des situations problématiques à faire face», soutient Serge Bisaillon.
Remplacements
La journée aura coûté 20 000 dollars, sans compter le fait que tous les employés ont reçu leur paye comme à l’habitude. Les gestionnaires ont dû faire appel à du personnel sur la liste de rappel pour combler certains postes laissés vacants.
«On a 65% du personnel en place, c’est plus que durant les vacances d’été», soutient Geneviève Jauron, agente d’informations pour le Centre jeunesse, qui assure que tous les services ont été offerts à la clientèle.
(Le Journal de Montréal)


et sur le terrain voilà comment devra vivre une famille modeste...

Pourvu que les salaires suivent

Québec | Budget 2010 - «Pourvu que les salaires suivent»
Valérie Germain et Simon Maranda prévoient encaisser les nouveaux tarifs gouvernementaux sans faire de sacrifices majeurs. «Ça va faire encore plus mal pour les familles mono-parantales et à faible revenu», s’inquiète M. Maranda. 
© Agence QMI

Régys Caron Le Journal de Québec 31/03/2010

La famille Maranda-Germain s’attendait aux prélèvements annoncés, hier, par le gouvernement Charest. «Pourvu que nos salaires augmentent pour ne pas être obligés de couper partout», soupire Valérie Germain.
Simon Maranda et Valérie Germain habitent une coquette maison de deux étages, sur le bord du fleuve, à Boischatel sur la Côte-de- Beaupré. Monsieur est professeur d’éducation physique dans une école secondaire de Québec et madame est infirmière clinicienne à l’hôpital Laval. Leur revenu familial avoisine 100 000 dollars par année. Ils ont deux enfants tout à fait charmants, Emmy, six ans, et Alex, trois ans.
Le budget déposé, hier, par le ministre des Finances, Raymond Bachand, les touchera à la fois sur le plan des dépenses et des revenus puisqu’ils sont tous deux salariés de la fonction parapublique. Leurs augmentations de salaires dépendront du résultat des négociations en cours entre le gouvernement et leurs représentants syndicaux pour le renouvellement de leurs conventions collectives.
«Mal géré»
M. Maranda et Mme Germain s’attendaient à ce que le ministre des finances aille puiser dans leurs poches. «Ils n’ont pas le choix d’augmenter les taxes et les tarifs. Ça a peutêtre été mal géré pour que le déficit augmente comme ça», suggère Valérie Germain.
À terme, c’est-à-dire vers 2018, les nouveaux prélèvements annoncés, hier, draineront 1200 dollars par année du budget familial vers les coffres de l’État. «On va couper quelque part ailleurs, confie le couple en entrevue : les sorties familiales, les repas au restaurant, les billets pour les spectacles passeront à la trappe, prévoient-ils.
Mme Germain se réjouit que les tarifs pour les services de garde ne seront pas indexés. «Ça va nous permettre de souffler un peu», dit-elle.
L’électricité
Simon Maranda prévoit que ce sont les augmentations des tarifs d’électricité qui feront le plus mal. Le prix du kilowattheure provenant du tarif patrimonial sera progressivement majoré de 3,7% par année à compter de 2014 jusqu’en 2018. Les tarifs augmentaient déjà à chaque année, signale-t-il.
«On paie entre 2 000 $ et 3 000 $ par année pour l’électricité, expose M. Maranda. Si on ajoute 15% ou 20%, ça fait beaucoup.» Sur une période de quatre ans, Hydro Québec ira puiser environ 400 dollars dans le budget de la famille Maranda-Germain.
Puis il y aura cette nouvelle tarification pour soutenir le réseau de la santé. D’ici trois ans, M. Maranda et Mme Germain devront casquer 650 dollars pour la caisse santé, dont 400 dollars au cours de la seule année 2013- 2014. «C’est beaucoup», répète M. Maranda.
Le couple s’inquiète aussi de l ’augmentation annoncée de frais de scolarité. Diplômés universitaires tous les deux, ils souhaitent voir leurs enfants accéder eux aussi au même niveau de scolarité. «On espère qu’ils vont se rendre là. Sera-t-on capables de les aider», se demande Mme Germain. Un plan d’épargne-études n’est pas exclu, reconnaît-elle.
L’appétit gouvernemental ne s’arrêtera pas là. La taxe sur le litre d’essence augmentera de 1 cent dès demain plus 1 cent au cours des trois prochaines années. Simon Maranda appréhende une hausse additionnelle de 1,5 cent le litre que la Communauté métropolitaine est autorisée à prélever pour soutenir le transport en commun, sans compter les augmentations décrétées par les pétrolières «qui jouent avec les prix», dit-il.
Quant à la hausse de la TVQ, M. Maranda et Mme Germain souhaitent ne pas trop s’en rendre compte puisqu’ils se souviennent de ne pas avoir vraiment senti la baisse de deux points de la TPS ordonnée par le gouvernement fédéral.