vendredi 29 juillet 2011

Le ministre Kenney veut réduire les délais d'attente

Tom Godfrey

20/07/2011
http://lejournaldequebec.canoe.ca/actualites/national/archives/2011/07/20110720-203419.html

 
Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney.© Craig Robertson / Agence QMI

TORONTO - Ottawa s'apprête à réduire le long délai d'attente concernant la réunification des proches pour le faire passer de sept à un an, a fait savoir le ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, Jason Kenney.
Le ministre Kenney a déclaré que le Canada perdait certains des plus brillants immigrants au profit d’autres pays, en raison des longs délais de traitement.
«Nous perdons beaucoup de gens brillants au profit de l'Australie et d'autres pays, parce qu'ils obtiennent une décision rapide», a dit mercredi le ministre devant 300 gens d’affaires à Toronto.
«On ne peut pas avoir des gens qui attendent six ou sept ans pour une décision.»
Le ministre a indiqué que des ressources avaient été ajoutées et que des modifications avaient été apportées afin d’accélérer le traitement des dossiers dans les ambassades.
Les groupes d'immigrants et de réfugiés, les hommes d'affaires, les travailleurs, ainsi que les étudiants étrangers se plaignent depuis longtemps de la longue attente nécessaire pour obtenir des visas et d’autres documents d’immigration pour venir au Canada.
«Nous voulons un système d'immigration juste-à-temps, dans lequel une demande sera faite et traitée dans un an, a déclaré M. Kenney. Les gens doivent savoir qu’ils recevront un service en payant les frais.»
Selon le ministre, il y avait environ 850 000 dossiers en attente en 2006, alors que 254 000 immigrants sont autorisés à venir au Canada chaque année.

Des consultations publiques en immigration

Le Devoir   23 juillet 2011
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Photo : François Pesant - Le Devoir
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/328017/des-consultations-publiques-en-immigration

Le ministre de l'Immigration du Canada, Jason Kenney, a annoncé hier, à Montréal, qu'une consultation publique sur les questions d'immigration se tiendra sur Internet à compter d'août. Il y a deux semaines, le ministre lançait une série de consultations à la grandeur du Canada pour discuter du nombre de personnes à accueillir et des critères à favoriser dans l'examen des demandes, dans le but d'améliorer les services.

La partie Web permettra de joindre plus de personnes. Le ministre a ajouté que selon lui, le nombre d'immigrants présentement acceptés au pays annuellement, soit environ 250 000, est bon. «Je ne vois pas de changements radicaux à venir pour ce nombre, je peux vous le dire.»

vendredi 8 juillet 2011

20 000 immigrants illégaux dans la région de Toronto

Agence QMI  07/07/2011
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2011/07/20110707-141817.html
TORONTO – Les autorités fédérales ont entamé une vaste chasse à l'homme contre 20 000 immigrants illégaux qui profitent de l'immensité de la grande région de Toronto pour se fondre dans la population. Des enquêteurs de la GRC et de l'Agence des services frontaliers du Canada ont d'ailleurs en main des mandats contre 1400 criminels dangereux.
« Ces individus ne se sont pas rapportés aux agents d'immigrations ou ne se sont pas conformés aux lois, comme requis », a expliqué Reg Williams, directeur de la division de l'exécution de la loi d'immigration pour la région de Toronto.
Une cinquantaine d'immigrants illégaux qui se terrent dans la région métropolitaine de Toronto sont considérés comme des criminels de guerre qui sont recherchés notamment en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique.

vendredi 1 juillet 2011

les loyers au Québec

Première publication 30 juin 2011
Les loyers sont de plus en plus chers à Québec
Crédit photo : TVA Nouvelles
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/archives/2011/06/20110630-130715.html

Le coût des loyers pour un appartement de deux chambres est plus élevé à Québec qu'à Montréal. Un locataire de Québec débourse en moyenne 711$ pour ce type d'habitation, comparativement à 703$ à Montréal.

La région métropolitaine se place au premier rang de la province avec le plus faible taux d'inoccupation.
Avec un taux d'inoccupation qui frôle le 1% dans la Vieille-Capitale, la rareté des logements disponibles fait augmenter les prix. À ce titre, le coût des loyers aurait augmenté de 33% au cours des dix dernières années.
«On a beaucoup plus de sensibilité par rapport aux familles qui ont de jeunes enfants, parce que c'est plus difficile de trouver des logements adéquats, à bon prix surtout. À Québec, les deux et trois chambres à coucher sont excessivement rares dans certains secteurs, parfois même impossible à trouver, mais ils sont aussi très chers», explique Nicole Dionne, du Bureau d'animation et information logement du Québec (BAIL).
Normalement, le taux d'inoccupation des logements devrait se situer entre 3 et 4%.
Maigre consolation, il reste encore quelques logements disponibles à Québec, environ 350.

Jugement de la Cour suprême - Les parrains doivent rembourser l'aide sociale de leurs protégés immigrants

La Presse canadienne   11 juin 2011
Ottawa — La Cour suprême du Canada a reconnu, hier, le droit d'Ottawa et des provinces à se faire rembourser leurs dépenses sociales liées aux immigrants parrainés.

Le jugement concernait huit familles immigrantes de l'Ontario. Celles-ci avaient officiellement pris sous leur aile des proches en provenance de l'étranger. Ces immigrants ont ensuite demandé des prestations d'aide sociale.

En vertu des lois fédérales sur l'immigration, les parrains acceptent de rembourser tout paiement d'aide sociale reçu par les nouveaux arrivants au pays.

Hier, le plus haut tribunal du pays a infirmé à l'unanimité un jugement de la Cour fédérale de l'Ontario en faveur des plaignants, qui demandaient des dédommagements pécuniaires. Les familles qui se sont présentées devant le tribunal ont dû verser entre 10 000 $ et 94 000 $ aux deux ordres de gouvernement.

«Le risque d'un proche délinquant repose en fait sur le parrain, non pas sur le contribuable», a écrit le juge Ian Binnie, au nom de la Cour.

La Cour suprême a déterminé que les gouvernements avaient le droit d'accorder une période de grâce avant d'exiger le remboursement des montants par les parrains, mais pas d'annuler complètement ces dettes.

«La réunification des familles a pour assise la condition essentielle que c'est le répondant, et non l'État qui, en contrepartie de l'admission au pays de l'immigrant parrainé, satisfait aux besoins de ce dernier», a ajouté le magistrat.