jeudi 16 juin 2011


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jeudi 9 juin 2011

immigration QUEBEC la réalité !

Pour vivre au Québec... c'est TRES, TRES long...

Plus long d'immigrer au Québec qu'ailleurs au pays

Mise à jour le mercredi 8 juin 2011
Une jeune femme heureuse d'avoir obtenu la citoyenneté canadienne lors d'une cérémonie à Halifax, en octobre 2010.
Photo: La Presse Canadienne /MARKETWIRE PHOTO/Government of Canada
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2011/06/08/001-immigrer-quebec-plus-long.shtml

Une jeune femme heureuse d'avoir obtenu la citoyenneté canadienne lors d'une cérémonie à Halifax, en octobre 2010.
Selon des données compilées par Radio-Canada, un travailleur qualifié qui souhaite immigrer au Québec devra attendre plus longtemps que s'il avait choisi de s'installer ailleurs au Canada, peu importe le pays dont il provient.
Benjamin Hiard, un Français qui rêve de s'établir dans Pontiac, l'a appris à ses dépens. Il travaille déjà au Québec grâce à un visa temporaire. Il a entrepris ses démarches d'immigration il y a un an et demi. « Je suis passé par l'étape québécoise qui m'a pris quasiment 11 mois, ensuite j'ai fait une demande au fédéral. Quatre mois plus tard, on n'a pas ouvert mon dossier. »
Un étranger qui souhaite devenir résident permanent doit d'abord répondre aux critères du Québec, puisque la province sélectionne ses propres immigrants. Le fédéral se charge ensuite de l'étape finale, soit la vérification des dossiers médical et criminel. Cette étape devrait se faire assez rapidement, mais la réalité est tout autre.
« On a une disparité dans les délais de traitement qui est inéquitable pour le Québec », confirme l'avocat en immigration Patrice Brunet.
Par exemple, un travailleur qualifié du Maroc, après avoir été sélectionné par le Québec, devra attendre 19 mois de plus avant que le fédéral ne complète son dossier. S'il avait choisi d'immigrer ailleurs au Canada, tout le processus n'aurait pris que 13 mois, soit six de moins.
« Il doit y avoir un dialogue entre les deux ministres de l'Immigration du Québec et du fédéral pour qu'il y ait une harmonisation des délais de traitement », soutient Me Brunet.
Québec et Ottawa disent que ces retards sont d'ordre administratif, mais ils sont incapables d'expliquer pourquoi il est toujours plus long de s'établir en sol québécois.

dimanche 5 juin 2011

Bienvenue...ou presque !!

Les maghrébins dans la mire de Québec

27/05/2011

Kathleen Weil, ministre de l'Immigration du Québec, propose un système de quotas qui aurait pour conséquence de restreindre l’entrée des populations arabo-musulmanes au Québec.
photo: Joël Lemay
Près d’un an après la sortie d’une étude qui estimait le taux de chômage des Algériens établis au Québec depuis moins de cinq ans à 35,4 %, la ministre de l'Immigration du Québec, Kathleen Weil, propose un système de quotas qui aurait pour conséquence de restreindre l’entrée des populations maghrébines au Québec. L’étude de l’Institut de recherche en politiques publiques s’intéressait aux problèmes d’intégration vécus par les immigrants maghrébins.
« Ce qu’on veut, c’est aller chercher de la diversité », soutient la ministre Weil, qui souligne que le système de quota n’est qu’à l’étape des consultations publiques et qu’une cinquantaine d’organismes participeront à la commission parlementaire.
Selon Pierre Anctil, spécialiste de l’histoire de l’immigration canadienne à l’Université d’Ottawa et l’un des signataires de la lettre ouverte « Non aux quotas par origine », la mise en place d’un système de quota par région géographique vise spécifiquement la population du Maghreb. Avec cette politique, la proportion d’immigrants d’origine maghrébine passerait de 38 % à 30 %.
« On déguise un quota religieux, culturel et linguistique en quota géographique. Choisir les immigrants en fonction de la couleur, de la religion et de la langue, c’est discriminatoire aux yeux de la Charte québécoise des droits et libertés, alors on le camoufle », affirme M. Anctil.
Pour ce dernier, il s’agit d’un recul important quant aux politiques migratoires. « Depuis 1968, on choisit les immigrants au mérite en fonction de critères comme l’âge, les compétences, le niveau d’éducation, l’âge et la maîtrise de la langue. Une sélection basée sur la géographie remet en question ce principe. »
Jeunes, éduqués et francophones
Sébastien Arcand, spécialiste en management interculturel à L'École des hautes études commerciales de Montréal et l’un des auteurs de l’étude, souligne qu’aucune politique structurante n’a été mise en place depuis la sortie de son étude.
« Les immigrants maghrébins sont jeunes, ils sont très éduqués et ils parlent français, mais ils ont de la difficulté à se trouver un emploi, car ils parlent peu l’anglais. C’est la réalité du marché du travail montréalais », lance-t-il. Il blâme aussi l’influence des syndicats et des ordres professionnels. « Le Québec est très corporatif », dit-il.
Selon les données du Recensement 2001, la population d’origine maghrébine se concentre en effet à 91, 8% dans la région métropolitaine de Montréal.