jeudi 12 juillet 2012

Programme Réussir l’intégration

La ministre Kathleen Weil annonce un investissement de 15,5 M$ pour mieux soutenir l’intégration des personnes immigrantes
Montréal, le 4 juillet 2012 – La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, est heureuse d’annoncer un investissement de 15,5 M$ réparti entre 51 organismes partenaires. Seulement pour les services individuels en installation et intégration, près de 33 000 personnes pourront bénéficier de cet investissement, soit quelque 8 000 de plus qu’en 2011-2012. Cette augmentation permettra de joindre les personnes immigrantes nouvellement admises au Québec et de les guider dans leur parcours d’intégration.
« Les organismes partenaires, bien ancrés dans leur milieu, ont démontré, au fil des ans, leur capacité à soutenir l’intégration des personnes immigrantes, notamment en mettant en place des pratiques novatrices. Nous misons sur leur expertise et leur connaissance de la clientèle et de ses besoins pour améliorer nos services », a souligné la ministre Kathleen Weil.
En vertu du Programme Réussir l’intégration, 51 organismes communautaires de différentes régions du Québec se sont vu confier les activités relatives à l’accueil, à l’installation et au soutien à l’intégration des personnes immigrantes nouvellement arrivées. Concrètement, ces organismes seront notamment responsables :
  • des séances de groupe en français sur les Premières démarches d’installation;
  • des services en matière d’installation et d’intégration adaptés aux besoins de la clientèle;
  • de l’accueil, de l’installation et du soutien à l’intégration des personnes réfugiées prises en charge par l’État, tant à l’aéroport que dans les régions du Québec;
  • des sessions S’adapter au monde du travail québécois – Vivre ensemble au Québec.

Le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles a procédé récemment à la refonte de ses programmes de subvention. Depuis le 1er avril, le Programme d’accompagnement des nouveaux arrivants a été remplacé par le Programme Réussir l’intégration. Cette transformation vise à simplifier, accélérer et rendre plus efficace le parcours d’intégration des personnes immigrantes ainsi qu’à favoriser leur établissement durable dans les régions du Québec.
Le Ministère s’appuie par ailleurs sur les nouvelles technologies de l’information en proposant des services électroniques, dont le nouveau Service d’intégration en ligne. Ce service permet aux personnes qui ont été sélectionnées pour venir au Québec d’amorcer leur parcours d’intégration socioprofessionnelle depuis l’étranger, de façon qu’elles puissent arriver au Québec mieux préparées.
« Par cette modernisation, nous voulons que les personnes immigrantes aient accès à des services mieux adaptés à leurs besoins, dans le cadre d’une démarche mieux structurée et optimale, où le rôle des différents intervenants sera bien défini. Avec des actions davantage proactives et cohérentes, nous serons tous gagnants : les nouveaux arrivants, principalement, et la société québécoise », a conclu la ministre Kathleen Weil.

Préparer l’intégration des personnes immigrantes depuis l’étranger

La ministre Kathleen Weil dévoile un nouveau service en ligne très novateur
Montréal, le 26 juin 2012 – La ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, a annoncé la mise en oeuvre d’un important service qui vise à faciliter l’intégration des personnes immigrantes à la société québécoise, en les mettant en action avant même leur arrivée au Québec. L’implantation du nouveau Service d’intégration en ligne s’appuie sur les nouvelles technologies de l’information et un partenariat avec le Collectif des femmes immigrantes du Québec.
« Sachant que l’activité professionnelle est une des clés de la réussite de tout projet d’immigration, nous devons mettre en place des moyens pour accélérer l’intégration socioéconomique des personnes immigrantes et accroître leur taux d’emploi. Je suis très fière d’annoncer la création d’un outil novateur, présentement à l’étape de projet pilote, visant à moderniser, à simplifier et à hausser la qualité de nos services. Le Service d’intégration en ligne, tout à fait unique en son genre, permettra aux personnes sélectionnées par le Québec de profiter avantageusement du temps d’attente pour se préparer à leur venue au Québec », a déclaré la ministre Kathleen Weil.
Le Service d’intégration en ligne s’adresse aux détenteurs d’un Certificat de sélection du Québec qui sont encore à l’étranger et aux personnes nouvellement arrivées établies dans les régions où les services d’intégration sont peu disponibles. Accessible en tout temps, cet outil permet aux candidats sélectionnés de préparer leur projet d’immigration notamment au chapitre de l’intégration professionnelle, grâce à des contenus riches et variés et des capsules vidéo interactives. Autre innovation : les utilisateurs seront invités à suivre un plan d’action personnalisé qui leur fera réaliser des recherches adaptées à leur situation, entre autres, quant à leur région d’établissement et leur secteur d’activité professionnelle. Ce plan d’action propose aux utilisateurs de découvrir le Québec et de les guider dans leurs démarches d’intégration, en environ onze semaines, soit en autoformation ou avec le soutien d’un accompagnateur en ligne.
M. Henri-François Gautrin, député de Verdun et leader parlementaire adjoint du gouvernement, se réjouit de ce virage technologique. « La mise en ligne de ce portail montre la volonté du gouvernement du Québec et en particulier du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles de tirer avantage de tout le potentiel des nouvelles technologies afin d’offrir aux citoyens un service amélioré », a-t-il déclaré.
Le Service d’intégration en ligne, qui comporte un forum d’échanges interactif, est également associé au service Placement en ligne – volet international, d’Emploi-Québec. Les utilisateurs peuvent ainsi prendre connaissance des offres d’emploi disponibles dans toutes les régions du Québec.
Le Collectif des femmes immigrantes du Québec, un organisme communautaire au service de la population immigrante, a été mandaté par le Ministère pour offrir le service d’accompagnement et de soutien en ligne. Le personnel du Collectif, familier avec les défis et les besoins des personnes immigrantes, animera des entrevues virtuelles en temps réel et donnera des conseils et de la rétroaction aux utilisateurs pour les aider à mieux préparer leur plan d’action et à réussir leur projet d’intégration et leur établissement durable au Québec.
« Grâce à ce service novateur, je sais que nous aiderons concrètement les personnes de talent, qui ont fait le choix de s’établir au Québec, à réussir leur intégration et à obtenir un emploi à la hauteur de leurs compétences. Voilà une réalisation très porteuse, dont nous devons être fiers », a conclu la ministre Kathleen Weil.

Intégration des professionnels formés à l’étranger

Les ministres Kathleen Weil et Jean-Marc Fournier annoncent diverses mesures pour améliorer les mécanismes de reconnaissance des compétences des professionnels formés à l’étranger et pour faciliter leur intégration
Montréal, le 19 juin 2012 – Le ministre de la Justice et Procureur général du Québec, M. Jean-Marc Fournier, et la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, ont annoncé aujourd'hui diverses mesures concernant l'amélioration des mécanismes de reconnaissance des ordres professionnels québécois et l'intégration des professionnels formés à l'étranger.

Coordination en matière de formation d'appoint et de stage pour les professionnels formés à l'étranger

Plusieurs professionnels formés à l'étranger doivent suivre une formation d'appoint ou participer à un stage pour compléter leur profil de compétences et répondre aux normes québécoises d'obtention d'un permis d'exercice d'un ordre professionnel. L'accès à la formation et au stage est une problématique complexe qui fait intervenir plusieurs acteurs. Pourtant, c'est une des conditions de succès de leur projet de vivre au Québec.
« Notre gouvernement souhaite faciliter l'intégration des immigrants sur le marché du travail. Ainsi, nous avons confié à l'Office des professions une nouvelle responsabilité, en concertation avec le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, afin que des mesures de collaboration soient établies entre les établissements d'enseignement et les ordres professionnels pour que des formations d'appoint et des stages soient disponibles aux professionnels formés à l'étranger », a déclaré le ministre Jean-Marc Fournier.

Lancement des activités du Commissaire aux plaintes en matière de reconnaissance des compétences professionnelles

Les ministres ont aussi lancé les activités du Commissaire aux plaintes en matière de reconnaissance des compétences professionnelles.
Le Commissaire, qui relève de l'Office des professions, a pour mandat de recevoir et d'examiner les plaintes contre un ordre professionnel concernant la reconnaissance des compétences professionnelles. Le Commissaire doit par la suite formuler les recommandations qu'il juge utiles à chaque dossier.
« Les professionnels formés à l'étranger ont maintenant un recours indépendant pour s'assurer que les ordres professionnels traitent les demandes de reconnaissance de façon équitable, objective, transparente et efficace », a ajouté le ministre Fournier.
De plus, même en l'absence d'une plainte, le Commissaire vérifie les mécanismes de reconnaissance des compétences dans les processus d'admission des ordres professionnels.
Le Commissaire suit également l'évolution de la collaboration entre les ordres professionnels et les établissements d'enseignement concernant l'offre de formation et de stage exigés par les ordres.
Les travaux du Commissaire s'inscrivent parmi les actions menées par le gouvernement en faveur de l'intégration des personnes qui s'établissent au Québec. Par son rôle, le Commissaire contribue à l'évolution des pratiques en matière de réglementation professionnelle dans un espace économique ouvert et concurrentiel, marqué par une mobilité croissante.
« En appuyant les actions du Commissaire, le gouvernement confirme l'importance qu'il accorde à l'apport des personnes immigrantes pour le développement du Québec », a ajouté la ministre Kathleen Weil.

Autres mesures visant la reconnaissance des compétences des personnes formées à l'étranger

La reconnaissance des compétences des personnes immigrantes formées à l'étranger est une des priorités du gouvernement du Québec. En effet, au cours des dernières années, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles a signé des ententes avec une trentaine d'ordres professionnels, lesquels reçoivent la vaste majorité des demandes de reconnaissance d'équivalence de personnes formées à l'étranger. Ces ententes ont permis l'élaboration de plus d'une soixantaine d'outils et de mesures visant à :
  • améliorer la qualité de l'information destinée aux personnes immigrantes sur les conditions d'accès aux professions régies par les ordres professionnels;
  • améliorer le processus de reconnaissance des compétences par la conception d'outils de préparation aux examens, d'évaluation et de reconnaissance des compétences;
  • améliorer l'accès à la formation d'appoint par l'élaboration de programmes de formation de courte durée destinés aux personnes formées à l'étranger.
 « Avec le soutien de mon ministère, les ordres professionnels ont mis en place de nombreuses mesures pour faciliter l'accès des personnes immigrantes formées à l'étranger aux professions réglementées. Les résultats sont d'ailleurs tangibles. Le nombre de demandes d'admission provenant de personnes formées à l'étranger est passé de quelque 750 demandes en 1997-1998 à plus de 4 500 en 2009-2010. Aujourd'hui, plus de 90 % de ces demandes sont acceptées », a souligné la ministre Weil.

Invitation aux personnes de diverses origines à jouer un rôle actif dans les institutions

Les deux ministres ont finalement lancé une invitation aux personnes issues de l'immigration à s'informer quant à la possibilité d'agir comme représentants du public, dans les conseils d'administration et les comités de révision des ordres professionnels ainsi que dans les comités de sélection des juges.
Les personnes désireuses de proposer leur candidature peuvent se procurer le formulaire prévu à cette fin sur le site Web de l'Office des professions du Québec, au www.opq.gouv.qc.ca/systeme-professionnel.
L'information sur le Commissaire aux plaintes en matière de reconnaissance des compétences professionnelles des personnes formées à l'étranger est accessible à l'adresse suivante : www.opq.gouv.qc.ca/commissaire.
Un document présentant les projets du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles et de ses partenaires visant à faciliter l'accès aux professions et métiers réglementés est accessible à l'adresse suivante : www.micc.gouv.qc.ca/acces-professions-metiers

vendredi 1 juin 2012

Le printemps érable


Pendant que les étudiants se révoltent, le gouvernement du Québec et son premier ministre, le très honorable Jean Charest, peuvent se permettre d’entasser au fond de leurs tiroirs des dossiers bien plus important que la seule hausse des frais de scolarité dénoncée par les associations étudiantes.
Au printemps, dans nos belles forêts, c’est bien connu, l’eau d’érable coule à flot au Québec. C’est une question de gel et de dégel. Le premier ministre, lui, veut dégeler les frais de scolarité, les étudiants eux, veulent les geler. Par contre, il y a des mesures à prendre afin d’éviter que cette sève précieuse ne soit corrompue. On installe des couvercles sur les "sots". Pour son Excellence Monsieur Charest, ainsi que pour ses acolytes, les jeunes sont des sots, des petits étourdis, indisciplinés qui ne veulent pas se conformer aux exigences de celui qui s’est fait élire en disant qu’il voulait avoir les deux mains sur le volant.
C’est pourquoi le gouvernement a créé la loi 78. Il met le couvercle et bâillonne les délinquants. Finit le temps où la sève s’écoule au goutte à goutte, on fait passer le tout dans les tubulures maintenant. Les petits amis du gouvernement en avait assez de perdre de l’argent. Oui la grève des étudiants à des coûts et ils sont élevés. La sécurité, les forces de l’ordre, le tourisme à la baisse et tout le reste.
Pour notre cher premier ministre, le ras-le-bol de la jeunesse québécoise et l’attention médiatique qu’elle suscite, c’est une occasion en or de faire passer aux oubliettes les fautes et les maladresses consécutives du gouvernement ainsi que les problèmes majeurs du Québec.
Les étudiants constatent que les recteurs des universités sont des millionnaires, et ce, en se graissant la patte à même les fonds publics. Ils perçoivent des salaires de plusieurs centaines de milliers de dollars. Ils se font rembourser des frais de toutes sortes, dont certains sont douteux et de mauvais goût, grâce à leurs comptes de dépenses exagérément faramineux. Ils se votent des primes au rendement. Bref, C’est le party!
Le système scolaire est boiteux et ses infrastructures en décrépitude. On retrouve des moisissures dans les écoles. En fait il y a autant de moisissures dans les écoles que dans le gouvernement. Et que dire de la qualité de l’enseignement prodigué aujourd’hui au Québec. On nivelle par le bas sans cesse, afin de camoufler le désintéressement des jeunes envers le système d’éducation et de permettre à plus de jeunes d’obtenir leurs diplômes.
Par exemple, aujourd’hui pour obtenir la note de passage en français, à la fin du secondaire, il suffit de faire moins de 28 à 35 fautes dans un texte de 500 mots! Pour obtenir un "A", la meilleure note, 8 fautes!
De plus cette manifestation permet de passer sous silence les grands problèmes de chez-nous. Un déficit de 250 milliards de dollars, de la corruption dans l’appareil gouvernemental, des écarts de conduites inexcusables des politiciens, le refus de créer une commission d’enquête sur la collusion et la corruption dans l’industrie de la construction, les promesses non tenues du gouvernement …………….la liste est longue.
La hausse des frais de scolarité, ce n’est que la goutte qui à fait déborder le vase.
Le ras-le-bol des québécois est justifié et voici pourquoi;
Je suis toujours surpris de constater à quel point les politiciens réussissent toujours aussi bien à endormir la population avec leurs promesses électorales. On pourrait aisément croire que les citoyens sont de grands amnésiques. Ils ne se souviennent jamais de rien et ils oublient même que les nouvelles promesses qu’on leur fait sont les mêmes depuis la nuit des temps.
Pour un environnement sain et un développement durable (couverture du document de travail du Parti Libéral du Québec en 2003).
La première phrase de son fameux document commençait ainsi :
[En ce début de 21e siècle, il ne fait plus aucun doute que favoriser la protection des milieux de vie et des écosystèmes pour les mettre à l’abri de la pollution, c’est protéger la santé et garantir aux citoyens une meilleure qualité de vie. Les Québécois et Québécoises sont très sensibles à leur environnement et c’est pourquoi ils ont considérablement modifié leurs pratiques environnementales au cours des dernières années. ]
Le Parti libéral du Québec s’engage à : Intégrer la protection de l’environnement dans le processus décisionnel économique ; Garantir aux citoyens l’accès à des milieux de vie de qualité et exempts de pollution ; Respecter la nature et la préservation des paysages ; Mettre en valeur les activités liées à l’écotourisme.
1- Dès les premiers jours de son nouveau gouvernement en février 2003, Charest et son équipe soutenu par ses amis (qui mettent le pognon dans sa caisse électorale) se lance à plein gaz dans le chantier de la centrale du Suroît envers et contre tous. Une centrale à cycle combiné au gaz naturel. Augmentation des gaz à effet de serre, mépris des désirs du 2/3 des québécois de préserver l’environnement et de respecter les engagements de Kyoto. Il aura fallu des années de luttes contre le premier ministre et ses amis pour le bloquer et le ramener en ligne avec les raisons pour lesquelles il avait été élu.

2- La tentative de vente partielle du parc du Mont Orford, pour y faire construire des condos par les amis du parti. Construire 1000 condos en plein centre du parc, vendre 650 hectares de terres qui avaient été cédées dans le passé pour créer un espace public, aménager un terrain de golf pour les riches. Encore une fois des magouilles pour faire de l’argent sur le dos des citoyens, envers et contre tous. Le gouvernement créé une loi spéciale pour contourner une loi déjà existante qui stipule que la construction de condominiums est illégale. Le valet se comporte comme le roi.

3- Le chantier de La Romaine, une autre grande catastrophe écologique, briser la nature et l’environnement pour vendre à rabais (voire à perte) de l’électricité aux américains. Qui va payer pour le manque à gagner? C’est vous et moi, nous tous, les simples citoyens, pendant que tous les amis du parti vont gonfler leurs comptes en banque. Une monstruosité environnementale. La destruction de l’environnement et de l’écosystème dans un territoire qui appartient aux autochtones les Montagnais se font voler encore.
4- Le plan Nord… En octobre 2009, la ministre responsable du Plan Nord de l’époque, Nathalie Normandeau, a admis qu'il n'y avait pas de plan, plutôt une "démarche" menant à des "consultations"?????? Un nouveau désastre forestier, un saccage inégalé sans précédents et qui va laisser une empreinte éternelle.Tout détruire pour passer à l’histoire sur le dos des autochtones qui se font bafouer un peu plus et sur le dos de la jeunesse qui devra tôt ou tard en payer les conséquences. Encore et encore et toujours des magouilles pour faire de l’argent sur notre dos au profit des grands constructeurs de routes et compagnies minières, amis de Charest.
5- Les gaz de schiste, encore une bavure des politiciens. Vouloir à tous prix exploiter des ressources sans égard aux conséquences sur la qualité de vie des citoyens, sans se préoccuper de la sécurité et de l’impact sur l’environnement.
6- La rivière Rupert est considérée comme une des dernières grandes rivières vierges de la planète et Charest veut la déformer en la dérivant pour alimenter des centrales de la baie James!!!! Augmentation des gaz à effet de serre, pollution etc... Tout à l’encontre de ses promesses.
7- Il promet aussi de Créer un site Internet qui présentera un répertoire des entreprises reconnues coupables d’une faute environnementale et aussi les entreprises qui présentent les meilleures pratiques environnementales. 10 ans plus tard où est ce site?
8- Développer une politique rendant obligatoire l’étiquetage de tous les aliments contenant des organismes génétiquement modifiés. ?%*?*%$&$&%*&%%%%??%??????
9- En décembre 2006, le gouvernement Charest a conclu un accord avec l'Union des Producteurs agricoles qui exemptait le secteur agricole d’appliquer les nouvelles mesures environnementales jusqu'en 2010!!! Charest encourage les gens ordinaires à utiliser des savons contenant pas de phosphore (phosphates) plutôt que de forcer l'industrie agricole, pourtant la principale source de pollution au phosphore, à réduire son impact notamment à cause du rejet de milliers de tonne de lisier de porcs et de fertilisants. Des dizaines de lacs pollués et contaminés aux algues bleues par exemple. Greenpeace en avait recensé plus de 70.
On va faire les choses autrement. Un gouvernement au service des Québécois disait-il.
10- Réduire la taille de l'État. La taille du gouvernement n’a jamais été aussi grande et elle ne cesse de grandir.
11- Promesse de mettre rapidement fin aux délais d'attente dans les urgences des hôpitaux. Aujourd’hui le temps d’attente peut être de 24, 48 heures! La santé, c’était supposément le dossier prioritaire de Charest!!!!!

12- La pauvreté Le gouvernement Charest projette plusieurs mesures pour sortir 200 000 ménages de l’aide sociale .Il veut aussi éliminer deux allocations mensuelles de 111 $ : celle versée aux femmes ayant un enfant à charge de cinq ans ou moins et celle accordée aux prestataires âgés de 55 à 64 ans. La famille québécoise a aujourd'hui plus d'argent dans ses poches qu'en 2003 disait le ministre Bachand dans son budget 2010 et Charest d’en rajouter en disant le revenu des québécois sera supérieur à ce qu’il était en 2003, les québécois auront plus d’argent dans leurs poches
Nous voulons que les travailleurs québécois, sur le plan fiscal ait un peu de répit, dans cinq ans, les québécois ne seront plus les citoyens les plus taxés du continent, il y aura un milliard de réductions d’impôts d’ici 5 ans, l’objectif général c’est d’augmenter le niveau de vie des québécois…disait Charest en 2003. Il pousse l’arrogance jusqu’à dire; je ne pense pas que dans l’histoire récente du Québec, il y ait un gouvernement qui en ait fait autant pour les citoyens.
Il disait; "J’ai le Québec dans les tripes"…moi j’ajouterais …et son argent dans les poches.
Augmentation des impôts, des immatriculations, des frais en garderies, augmentation des taxes scolaires, augmentation du régime d’assurance médicaments, augmentation du tarif d’électricité, des coûts du permis de conduire, augmentation du régime de congés parentaux….
12- La dette du Québec frôle les 250 milliards de dollars et elle augmente de 19,000 dollars la minute, 27 millions par jour!!! Ça c’est un vrai problème.
Voilà à mon avis ce qui se cache derrière le ras-le-bol des étudiants et celui d’un nombre sans cesse grandissant de citoyens du Québec. Une attaque du gouvernement Charest contre les étudiants qui sont déjà appauvris au jour le jour et qui constatent avec désarroi l’accroissement disproportionné de la richesse des gens au pouvoir et de tout leur entourage.
Il y a le printemps érable, l’eau d’érable, le sirop d’érable, la tire d’érable, le sucre d’érable et le beurre d’érable. Tout dépend de comment on traite la sève, combien de temps on la laisse bouillir?, est-ce qu’on la fouette?, est-ce qu’on la cristallise?
Michel Bégin, président
31 mai 2012

L’Association Internationale de la Jeunesse (Canada XXI) Inc.

samedi 21 avril 2012

Québec renonce à son devoir d'accueillir les immigrants

Les organismes communautaires héritent du mandat

Robert Dutrisac   5 avril 2012
Québec — L'État québécois se déleste de sa responsabilité d'accueillir les nouveaux arrivants pour confier cette tâche aux organismes communautaires.

lundi 26 mars 2012

Hausse de 85% pour s'établir au Québec

Budget Bachand - Les immigrants passent à la caisse

Les nouveaux arrivants subissent une hausse tarifaire de 85 %

La Presse canadienne   22 mars 2012

Après avoir mis les citoyens à contribution, voilà que le gouvernement Charest fait passer les immigrants à la caisse. Québec a décidé d'appliquer aux nouveaux arrivants le principe de la «juste part» payée par chacun en leur imposant une hausse tarifaire de 85 %.

Le 1er avril, les travailleurs qualifiés qui veulent s'établir au Québec verront le coût de leur demande de certificat de sélection pratiquement doubler: il passera de 406 $ à 750 $. La mesure a été annoncée discrètement dans le budget déposé mardi par le ministre des Finances, Raymond Bachand.

La somme de 750 $ sera par la suite indexée annuellement. Elle s'ajoute aux 550 $ qu'exige le gouvernement fédéral pour sa portion de l'étude des dossiers.

Dans les documents budgétaires, le gouvernement explique que la hausse permettra de mieux refléter le «coût réel» du traitement des demandes et de «financer l'embauche d'employés supplémentaires par le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles».

Il faudra voir si l'arrivée des nouveaux fonctionnaires permettra de réduire de façon significative le nombre imposant de demandes qui s'est accumulé au cours des dernières années. Selon le président de l'Association québécoise des avocats en droit de l'immigration, Dan Bohbot, on compte aujourd'hui pas moins de 85 000 dossiers en attente, soit l'équivalent de quatre ans de travail.

Critères resserrés

Le bond du nombre de demandes s'explique principalement par la décision du gouvernement fédéral de resserrer les critères d'immigration en privilégiant 29 professions. Certains des candidats exclus par Ottawa tentent leur chance au Québec, où les règles sont différentes. L'Associated Press rapportait plus tôt cette semaine que des Chinois apprennent le français dans l'espoir d'obtenir un certificat de sélection du Québec, quitte à déménager ailleurs au Canada par après.

Me Bohbot ne croit pas que la hausse des frais affaiblira substantiellement l'engouement pour l'immigration au Québec. «On s'attend déjà à ce que [les nouveaux arrivants] aient un minimum d'argent quand ils viennent au Canada pour vivre pendant un certain temps sur leurs économies, alors à mon avis, ça n'aura pas un impact énorme, a-t-il souligné. Ce n'est pas ça qui va vraiment empêcher des gens de vouloir immigrer au Canada ou au Québec.»

L'avocat avance même que le gouvernement québécois pourrait avoir intérêt à imiter Ottawa et à resserrer ses critères d'admission afin de réduire le nombre de nouvelles demandes.

Pour l'instant, la politique du gouvernement vise à augmenter le nombre de travailleurs qualifiés formés à l'extérieur du Québec et à faciliter leur intégration par divers programmes. Le but, qui est loin d'être toujours atteint, est de faire en sorte que les nouveaux arrivants puissent travailler dans leur domaine, s'ils réussissent à s'adapter aux normes et pratiques définies par les ordres professionnels québécois.

Cette année, entre 31 000 et 41 000 personnes devraient recevoir un certificat de sélection dans la catégorie des travailleurs qualifiés. La plupart d'entre eux seront par la suite admis au Québec.

mardi 21 février 2012

Les travailleurs migrants sont victimes de discrimination

Les travailleurs migrants sont victimes de discrimination

La Commission des droits de la personne souligne la vulnérabilité de ces travailleurs

La Presse canadienne   20 février 2012
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse affirme que les aides familiales résidantes, les travailleurs agricoles saisonniers et les autres travailleurs étrangers temporaires sont dans une situation de très grande vulnérabilité.
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
 http://www.ledevoir.com/politique/canada/343184/les-travailleurs-migrants-sont-victimes-de-discrimination
 
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse affirme que les aides familiales résidentes, les travailleurs agricoles saisonniers et les autres travailleurs étrangers temporaires sont dans une situation de très grande vulnérabilité.
Les travailleurs migrants sont victimes de discrimination, constate la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).

Dans un avis rendu public aujourd'hui, l’organisme affirme que les aides familiales résidentes, les travailleurs agricoles saisonniers et les autres travailleurs étrangers temporaires sont dans une situation de très grande vulnérabilité.

Ces travailleurs sont victimes de discrimination en raison de leur origine ethnique ou nationale, de leur race, de leur condition sociale, de leur langue et, dans le cas des aides familiales résidentes, de leur sexe.

Selon l’organisme, la vulnérabilité dans laquelle se retrouvent ces travailleurs migrants exerce une pression à la baisse sur les conditions de travail de l’ensemble des travailleurs qui œuvrent dans ces secteurs.

La Commission des droits de la personne croit que le gouvernement du Québec devrait mettre en place un programme d’immigration permanente plutôt que temporaire et ainsi limiter le recours aux travailleurs migrants.

De plus, selon l’organisme, les travailleurs migrants ne devraient plus détenir un permis de travail qui les limite à un seul emploi et un seul employeur. Ils devraient aussi être libres de demeurer ou non chez leur employeur.

7000 travailleurs

En 2010, le Québec a accueilli près de 7000 travailleurs migrants peu spécialisés, dont la plupart étaient originaires du Guatemala, du Mexique et des Antilles. Ils ont été employés principalement dans le secteur agricole.

De ce nombre, environ 400 aides familiales résidentes, en majorité originaires des Philippines, travaillaient dans des familles québécoises comme gardiennes d’enfants ou aides domestiques.

La Commission constate que les travailleurs migrants n’ont pas droit, notamment, à l’aide juridique, à l’aide sociale, à l’instruction publique et aux programmes de soutien à l’intégration des immigrants.

Ils sont aussi exclus de certaines dispositions du Code de travail, de la Loi sur les normes du travail, de la Loi sur la santé et la sécurité du travail et de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.

«Ce sont pourtant des personnes qui bénéficient de la protection de la Charte des droits et libertés de la personne au même titre que les résidents permanents ou les citoyens, a déclaré dans un communiqué le président de la CDPDJ, Gaétan Cousineau. Elles font partie du tissu social et contribuent à la vie économique du Québec.»

Weil étudie la décision


La ministre de l’Immigration Kathleen Weil étudie l’avis de la CDPDJ et réserve ses commentaires pour plus tard, a indiqué sa porte-parole.

«La question des travailleurs peu qualifiés a toujours été un dossier très important pour le ministère et pour la ministre et c’est pour ça qu’on veut prendre le temps de bien analyser le rapport avant de le commenter», a dit Yasmine Abdelfadel.

le recensement au Canada

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Recensement: l’Ouest est désormais plus populeux que le Québec et l’Atlantique

82 % des Canadiens vivent en ville

La Presse canadienne   8 février 2012
Comptant désormais 7 903 001 âmes, le Québec n’abrite plus que 23,6 % de la population canadienne.
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
 http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/342123/recensement-l-ouest-est-desormais-plus-populeux-que-le-quebec-et-l-atlantique
 
Comptant désormais 7 903 001 âmes, le Québec n’abrite plus que 23,6 % de la population canadienne.

À retenir

Ottawa — Pour la toute première fois de l’histoire du Canada, plus de gens vivent dans l’Ouest du pays que dans les provinces de l’Atlantique et du Québec réunies, un glissement du centre démographique qui pourrait être lourd de répercussions.

Les données du dernier recensement publiées mercredi par Statistique Canada démontrent que l’Est du pays perd des plumes par rapport aux Prairies et à la Colombie-Britannique, qui sont pour leur part en plein essor.

samedi 4 février 2012

Expulsée pour un vol de 80$?

Au pays depuis 1964

Expulsée pour un vol de 80$?

Première publication 3 février 2012
Expulsée pour un vol de 80$?
Crédit photo : TVA Nouvelles
Patricia Llop, fille de Jeannine Poloni qui est menacée d'expulsion, à l'émission TVA en direct.com
TVA Nouvelles 
 http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2012/02/20120203-135726.html
Jeannine Poloni, une femme de 67 ans d'origine française est menacée d'expulsion pour avoir volé pour 80$ de nourriture dans une épicerie et parce qu'on la considère maintenant comme une «grande criminelle».
Mme Poloni est arrivée au Canada en 1964. Elle a son statut de résidente permanente, mais n'a jamais fait de demande de citoyenneté canadienne. Elle a travaillé toute sa vie et a fondé une famille au Québec.
C'est en 2009 qu'elle a été arrêtée pour avoir volé pour 80 $ de nourriture dans une épicerie et condamnée à une peine de 9 mois de prison avec sursis.
Et c'est ici que ça se gâte : lorsqu'une personne qui n'est pas citoyenne canadienne est condamnée à une peine criminelle de plus de six mois, les autorités peuvent demander son expulsion pour cause de «grande criminalité». C'est ce qui arrive à madame Poloni.
Cri du coeur
Invitée à l'émission TVA en direct.com de l'animateur François Paradis, la fille de Jeannine Polini, Patricia Llop, explique que sa mère est complètement bouleversée depuis qu'elle a reçu son avis d'expulsion.
«Ma mère est complètement dévastée, complètement anéantie,. Elle souffre présentement d'une dépression majeure, Sa détresse est immense, elle parle de suicide, elle pleure constamment, elle a une perte d'appétit. (...) Pour elle, ce serait immigrer à nouveau. Après 47 ans passés au Canada, elle est imprégnée de la culture. Elle ne veut pas, non plus, me laisser ici toute seule. Pour moi, ma mère c'est la seule famille que j'ai, Donc, si elle s'en va, je deviens carrément orpheline.»
Cleptomanie
Derrière la condamnation de Jeannine Poloni, il y a un problème de cleptomanie, plaide sa fille. Mme Poloni a été arrêtée à plusieurs reprises, dans le passé, pour des vols à l'étalage. Depuis sa condamnation on a finalement diagnostiqué qu'elle était cleptomane, elle a suivi une thérapie et elle n'a pas récidivé.
«Ma mère est présentement encore suivie par un psychiatre, par un travailleur social qui vient régulièrement à la maison et par son agent de probation. Donc ma mère fait l'impossible pour tenter de s'en sortir. Toutefois, la cleptomanie est un problème de santé mentale très complexe.»
Le ministre de l'Immigration n'étant pas intervenu, Jeannine Poloni a donc comparu devant la Commission de l'immigration et du statut de réfugié. Or, dit Patricia Llop, l'avocat de la Commission ne connaissait pas le dossier de sa mère.
«Il arrivait, le matin, il avait six dossiers qui étaient déposés devant lui. Donc, ça a été une formalité. Il n'y avait rien à dire, ma mère était expulsée. point final.»
Manque d'humanité ?
La décision a donc été portée en appel et, entretemps, l'avocat de Mme Poloni a demandé qu'on traite le dossier dans le cadre du mode alternatif de règlement de litiges, ce qui lui a été refusé puisque le dossier est en appel.
«C'est comme si on n'entendait pas les motifs humanitaires qu'il y a derrière la situation de ma mère», dit Patricia Llop. «Je le répète : elle est atteinte d'un problème de santé mentale. Elle ne commet pas des vols à l'étalage par plaisir. C'est une pulsion,. C'est un trouble obsessif compulsif.»
Madame Llop demande maintenant au ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, d'utiliser son pouvoir discrétionnaire pour permettre à sa mère de demeurer au pays.

vendredi 27 janvier 2012

championne de l'hypocrisie L'IMMIGRATION QUEBECOISE...malgré cet article publié en novembre 2011 voilà ce qui se passe (voir l'article suivant)

Dossier réglé

La famille de la petite Cheyenne ne sera pas expulsée

Première publication 10 novembre 2011
La famille de la petite Cheyenne ne sera pas expulsée
Crédit photo : TVA Nouvelles



il est rare que j'intervienne personnellement mais encore une fois, voilà le vrai visage de la politique québecoise !! Cet article a été écrit en novembre 2011 !! en janvier 2012 ben ...voir ci-dessous après cet article...
La petite Cheyenne, qui souffre de leucémie, et sa famille pourront demeurer au Canada. Le cabinet du ministre de Anciens combattants, Steven Blaney, qui fait le pont avec le ministère de l'Immigration, vient a confirmé au père, Jean-Marie Robion, qu'aucun avis d'expulsion n'est émis contre eux et qu'ils pourront demeurer au pays.
Mieux : ils n'auront pas à retourner en France pour régulariser leur statut. Ils pourront donc remplir, ici, les documents qui vont leur permettre de renouveler leur statut de résidants.
«On n'a encore rien d'écrit mais je fais confiance aux gens qui m'ont parlé», de dire Jean-Marie Robion, visiblement fort satisfait, sur les ondes de LCN.
Le statut de résidant temporaire de Jean-Marie Robion et Marie-Claudia Vitry n'a pas été renouvelé et Immigration Canada leur avait fait savoir qu'ils devraient retourner en France pour présenter une demande de renouvellement de statut. Or, leur fille Cheyenne, 3½ ans, est atteinte de leucémie et elle suit présentement des traitements en hémato-oncologie au Centre mère-enfant du CHUQ.
C'est l'état de santé de la petite Cheyenne qui a convaincu les autorités de passer outre à cette obligation de retourner en France.
Sur les ondes de l'émission TVA en direct.com, ce midi, la ministre Weil s'était faite rassurante, expliquant que, tant à Québec qu'à Ottawa, on cherchait à trouver une solution humaine à l'affaire.
«On veut que chaque personne qu'on est allé chercher et qui veut faire sa vie au Québec, qui s'intègre au Québec... on fait tout notre possible pour nous assurer que tout se passe bien», d'expliquer madame Weil, qui a ajouté, plus tard : «On continue à suivre le dossier, à aider la famille, peut-être, à comprendre les différentes étapes. Le gouvernement fédéral aussi.»
La petite Cheyenne pourra donc se présenter, mercredi prochain, à son rendez-vous pour ses traitements au CHUL.

mardi 24 janvier 2012

Immigration Canada perd leur passeport, des réunionnais sont expulsables...

«Le moral est en dessous de zéro» —la famille Vitry-Robion

La famille Vitry-Robion. 
© Archives / Agence QMI
Johanne Roy
10/01/2012
 http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2012/01/20120110-074930.html


Expulsion | Maladie - «Le moral est en dessous de zéro» —la famille Vitry-Robion QUÉBEC – Deux mois après avoir eu l'assurance du gouvernement fédéral qu'elle pourrait demeurer au pays, la famille Vitry-Robion est toujours dans le noir le plus complet sur son sort.
Le couple d'origine française, dont la petite fille est traitée pour une leucémie au Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL), désespère d'obtenir un jour les précieux documents confirmant son statut légal au Canada.
Comble de malchance, les Vitry-Robion, de Lévis, viennent d'apprendre qu'Immigration Canada en aurait perdu la trace, y compris les passeports des quatre membres de la famille.
« Le moral est en dessous de zéro. On tient le coup pour Cheyenne. Je me retiens pour ne pas pleurer devant ma fille et hurler ma colère », a lancé, amère, Marie-Claudia Vitry.
Tel que convenu, le 24 novembre, le couple a transmis, par l'entremise d'un cabinet spécialisé, les documents nécessaires au bureau d'Immigration Canada, à Buffalo.
L'envoi a été fait par courrier recommandé et il y a eu un accusé de réception. Immigration Canada devait traiter la demande en une quinzaine de jours et réexpédier le tout.
« Cela fait un mois que l'agence Dalma aurait dû recevoir nos documents. Où sont passés nos passeports? », s'est-elle indignée.
Catastrophe
Son conjoint, Jean-Marie Robion, ne décolère pas depuis le coup de fil d'Immigration Canada reçu en fin de journée, vendredi.
« Le bureau de Buffalo a, semble-t-il, posté nos documents, avec les passeports, par courrier régulier. Personne ne les a jamais reçus. C'est une catastrophe! C'est décourageant », a admis M. Robion.
« On se fout de nous depuis le début. On nous dit : ne vous inquiétez pas, on ne va pas vous chasser. Mais, sans statut légal, on ne peut pas travailler. On épuise nos économies, pendant que des emplois bien rémunérés nous attendent ici », a-t-il déploré.
La petite famille, qui vivait à l'île de la Réunion, est arrivée au Québec en 2006, à l'invitation d'une délégation canadienne.
Leur permis de séjour temporaire est expiré depuis près d'un an. Le couple a depuis multiplié les démarches auprès d'Immigration Canada.
Les Vitry-Robion ont lancé un cri du cœur, en novembre, afin que leur petite Cheyenne, trois ans et demi, puisse continuer à recevoir sa chimiothérapie au CHUL.

dimanche 8 janvier 2012

les réunionnais au Québec

Étudiants réunionnais dans les régions du Québec - La ministre Kathleen Weil renouvelle l'entente de coopération avec les représentants de l'Île de La Réunion
 http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Janvier2011/19/c3852.html
 

QUÉBEC, le 19 janv. 2011 /CNW Telbec/ - La ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Kathleen Weil, a accueilli aujourd'hui une délégation de représentants de l'Île de La Réunion et a procédé à la signature officielle du nouveau protocole de coopération en matière de mobilité étudiante. « Grâce à cette entente, des jeunes Réunionnaises et Réunionnais viennent étudier dans différentes régions du Québec pour acquérir une formation professionnelle qualifiante et des expériences de travail valorisantes. Quant aux régions qui ont besoin de main-d'œuvre qualifiée, elles bénéficient de la venue de ces jeunes tant sur le plan social, économique que culturel. Les avantages de la coopération entre le Québec et La Réunion sont indéniables », a déclaré la ministre Weil.
Des centaines d'étudiants réunionnais au Québec
Le dispositif de coopération entre le Québec et La Réunion a permis d'accueillir, entre 2004 et 2010, 977 étudiants réunionnais. L'analyse des premières cohortes arrivées au Québec, soit celles de 2004 à 2007, indique que près de 60% des étudiants ont obtenu ou sont en voie d'obtenir un diplôme d'études collégiales techniques. En favorisant la mise en œuvre de projets de mobilité étudiante entre La Réunion et le Québec, le nouveau protocole permettra à quelque 400 jeunes Réunionnais d'étudier au Québec au cours des quatre prochaines années.
Mme Yolaine Costes, porte-parole de la délégation réunionnaise, se réjouit de cette coopération et souhaite son élargissement éventuel. « Le Conseil régional de La Réunion entend poursuivre ses efforts en matière de mobilité professionnelle vers le Québec. Le gouvernement souhaite maintenir le dispositif actuel pour les étudiants du niveau collégial et concevoir des dispositifs complémentaires », a souligné Mme Costes.
Les représentants réunionnais visiteront, au cours des prochaines semaines, trois des régions du Québec qui accueillent des étudiants : la Mauricie, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Un apport pour les régions du Québec
Présentement, 222 étudiantes et étudiants réunionnais diplômés ont choisi de s'établir en région et 75 % d'entre eux travaillent dans leur domaine de formation. « Ce programme contribue de manière évidente à répondre aux besoins des entreprises qui recherchent une main-d'œuvre qualifiée et à promouvoir l'établissement durable des personnes immigrantes dans les régions du Québec », a ajouté la ministre Kathleen Weil.
La délégation de La Réunion est composée de : Mme Yolaine Costes, vice-présidente déléguée à la continuité territoriale, à la mobilité et aux Terres australes et antarctiques françaises, et de M. Aftab Sandooyea, directeur de l'éducation et de la mobilité du Conseil régional de La Réunion. Étaient aussi présents à la cérémonie de signature la consule générale de France au Québec, Mme Hélène le Gal, Mme Sandrine Péria-Simbin, chargée de mission à la mobilité au Québec, ainsi que des représentants de l'Agence de l'Outre-mer pour la Mobilité, de l'Office français de l'immigration et de l'intégration et de Cégep International.
La ministre Kathleen Weil a conclu en soulignant que cette nouvelle entente constituait un exemple supplémentaire du choix du Québec de faire de la diversité un levier pour assurer le dynamisme et le développement de ses régions.
Source :    Renaud Dugas
Attaché de presse
Cabinet de la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles
514 873-9940
   
Renseignements  
pour les médias :    Anne-Frédérick Laurence
Direction des affaires publiques et des communications
Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles
514 940-1630

dimanche 1 janvier 2012

...et bonne année 2012 !!

Démographie - Bon an mal an, l'immigration se maintient au Québec

Le Québec se classe deuxième au Canada pour le nombre d’immigrants en 2010.<br />
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
 Le Québec se classe deuxième au Canada pour le nombre d’immigrants en 2010.

La population québécoise a franchi cette semaine le cap des 8 millions d'habitants grâce en partie à l'afflux de dizaines de milliers d'immigrants internationaux chaque année. Québec, terre d'accueil malgré la crise économique? Alors que la France a fait le choix de couper le robinet de l'immigration internationale face aux soubresauts de la crise économique, le Québec, lui, maintient ses cibles.