mercredi 21 décembre 2011

quand la parano s'empare du Québec...

Différend électoral entre la France et le Canada

Mise à jour le mercredi 21 décembre 2011

Une affiche expliquant les nouvelles mesures aux Français habitant au Canada. Une affiche expliquant les nouvelles mesures aux Français habitant au Canada.
www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/12/20/002-differend-france-canada-elections-legislatives.shtml
 
La France, qui compte faire élire lors de ses prochaines élections législatives un député en territoire nord-américain, se heurte à l'opposition du gouvernement Harper.
Une réforme constitutionnelle initiée par le président Nicolas Sarkozy prévoit la création de 11 nouvelles circonscriptions extraterritoriales, un peu partout dans le monde, en vue du scrutin de juin prochain.
Mais depuis peu, la politique d'Ottawa interdit ce genre de scrutin. Le Canada est le seul pays dans le monde à avoir une telle politique. Malgré les représentations diplomatiques des Français, le Canada voit toujours dans l'initiative un risque d'atteinte à sa souveraineté.
Si Philippe Zeller, nouvel ambassadeur de la France au Canada, estime qu'il s'agit d'un « exercice délicat », il assure que l'élu nord-américain ne se mêlerait pas de politique canadienne.
« Ne nous trompons pas : cet élu, il sera bien élu par les Français résidant en Amérique du Nord, il se préoccupera de la situation de ces Français, il n'a pas à se préoccuper de problématiques canadiennes. » — Philippe Zeller
M. Zeller estime que cette nouvelle disposition de la France vise seulement à s'adapter à la réalité de la dispersion géographique des citoyens français sur la planète.
Julien Balkany, candidat nord-américain aux élections législatives françaises, estime qu'en effet, de plus en plus de Français optent pour l'expatriation. « Vous savez, aujourd'hui, il y a plus de 2 millions de Français qui ont fait le choix de vivre hors de France, c'est quand même une proportion importante de notre population, qui est en constante augmentation », a-t-il souligné.
L'ambassadeur français au Canada, Philippe Zeller. L'ambassadeur français au Canada, Philippe Zeller.
Vers un vote en ambassade?
À l'instar de la France, la Tunisie avait fait face à la même opposition du Canada en octobre dernier. Elle avait contourné le problème en tenant le scrutin à l'intérieur de son ambassade, misant sur l'immunité diplomatique. La France songerait à faire de même.
Selon la porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires étrangères, la députée néo-démocrate Hélène Laverdière, tout cela ne peut être qu'une source de friction entre deux pays. « Quand on est rendu à dire à un pays : "Ce que je fais dans mon ambassade ne concerne que moi", c'est que les relations ne sont pas très bonnes », a commenté l'ancienne diplomate.
De son côté, le gouvernement ne semble pas montrer d'ouverture. Interrogé sur le sujet, le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a simplement déclaré que la position du Canada était « claire » et qu'il n'y aurait pas de changement.
D'après un reportage de Marc Godbout

lundi 12 décembre 2011

Quebec...ou comment prendre les immigrants (français) pour des cons !!!


Les grands espaces

Pierre Foglia
La Presse 

Publié le 25 avril 2011
 http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/pierre-foglia/201104/23/01-4392790-les-grands-espaces.php

Ah les Français. Savez comme ils capotent sur le Canada, les grands espaces et tout ça. Naïfs, mais naïfs. Ils croient tout ce que leur racontent les rabatteurs des ambassades canadiennes à l'étranger, ils se mettent à rêver sur des prospectus qui disent que le Canada ceci et le Canada cela. Tiens, prenez le jeune homme que j'ai rencontré l'autre jour, Loïc Marcille, 29 ans, gentil comme tout, célibataire, sans enfant handicapé, je veux dire sans histoire humanitaire ni médiatique ni pathétique à raconter. Loïc vit à Montréal depuis huit ans, il a étudié ici, il a une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'Université Laval, il n'a commis aucun délit, n'a jamais triché avec l'immigration, travaille comme adjoint au marketing chez Remstar Films (des frères Rémillard, propriétaires du canal V).
Enfin, il travaillait. Le 30 mars, la dame des ressources humaines de Remstar a reçu un avis conjoint de Ressources humaines et Développement Canada et du ministère québécois de l'Immigration l'informant qu'elle devait mettre à la porte ce Loïc Marcille pour trois raisons.
La première est particulièrement odieuse et exprimée à peu près en ces termes: des travailleurs canadiens compétents pourraient avantageusement occuper son poste.
La seconde est particulièrement tordue: l'amélioration des conditions de travail ou du salaire offert (pour le poste de Loïc) aurait pour conséquence d'attirer des travailleurs canadiens... Si vous lisez comme moi, cela veut dire: au salaire où vous payez ce Français, pas sûr que vous trouverez un Canadien pour faire la job, par contre en payant un peu plus...
Loïc est arrivé ici à 20 ans, il en a 29. Après son MBA à Laval, il envoie 300 CV pour se retrouver comme vendeur de runnings dans une boutique de sport de la rue Sainte-Catherine, finit par entrer à Vivafilm en remplacement d'une employée en congé de maternité, passe ensuite chez les frères Rémillard à Remstar où il est depuis un an et où sa carrière démarre véritablement, ses campagnes de marketing ont fait l'objet d'articles dans les revues de marketing et même dans La Presse Affaires.
Tout ce temps, il est important de le souligner, parfaitement en règle avec l'immigration, que ce soit comme étudiant, ou comme stagiaire avec un permis de travail en bonne et due forme.
Huit ans qu'il est ici. Complètement intégré. Complètement «d'ici». Ses amis, sa vie, son travail, son avenir, ici. Surgissent Immigration Canada et le ministère de l'Immigration du Québec qui lui disent avec le tact que montrent habituellement ces gens-là:
Tu voles la job d'un Canadien, décrisse.
Suivra la menace d'expulsion. Votre statut de résident temporaire expire le 8 avril, si vous ne désirez pas présenter une demande de rétablissement vous devez quitter le Canada immédiatement, sans quoi des mesures exécutoires pourraient être prises contre vous.
Petit détail amusant: pour présenter une demande de rétablissement, il faut présenter un certificat d'acceptation du Québec qui est délivré sous réserve de se prévaloir d'une offre d'emploi (acceptable bien sûr!)
Sauf que Loïc n'en a plus d'emploi puisque les mêmes viennent de lui faire perdre celui qu'il avait!
Ah les grands espaces! Dans le rêve des Français souffle sur ces grands espaces un vent de liberté. C'est pas comme la France, le Canada, en France tout est petit, étriqué, mesquin. Au Canada, oh là là, au Canada.
D'où venez-vous, Loïc?
De Nice.
Il doit faire 28° à Nice ce matin, quand je suis parti de chez moi pour venir vous rencontrer, il neigeait à plein ciel, on est fin avril, sacrament, vous ennuyiez-vous donc tant que ça sur la Côte d'Azur? Comment le Canada vous est-il venu en tête?
À l'Université de Montpellier où j'étudiais en commerce.
Laissez-moi deviner, vous avez rencontré une fille de Montréal?
Non, des affiches sur les murs qui disaient venez étudier au Canada, qui montraient des paysages du Canada, je me souviens d'une de ces affiches représentant une forêt. Je me suis retrouvé à l'UQAM dans un échange d'étudiants. Puis je suis retourné en France, puis je suis revenu pour un stage en marketing. Puis dans le cadre d'un nouveau programme, cette fois à Laval, où un prof m'a dit: pourquoi ne ferais-tu pas ton MBA ici?
Pourquoi n'avez-vous pas demandé votre «résidence permanente» qui vous donnerait les mêmes droits qu'un Canadien (sauf celui de voter), en attendant votre citoyenneté?
Ma demande de résidence permanente a été déposée il y a deux ans. J'ai même reçu un accusé de réception me précisant qu'elle serait traitée diligemment. On peut suivre l'évolution de ce dossier sur l'internet (comme pour un colis de FedEx). Quand je clique sur «statut», cela dit: en cours. Il est précisé que en cours signifie qu'on vérifie si le dossier est complet. Deux ans qu'on vérifie si mon dossier est complet. Il y a à peu près 10 documents dans un dossier, deux ans pour les compter.
Saura-t-on jamais combien de dégâts a faits cette affiche montrant une forêt canadienne sur un mur de l'Université de Montpellier. Ah les Français. Peut-être pensent-ils que les bureaux d'Immigration Canada sont en pleine forêt, qu'y travaillent des fonctionnaires débonnaires qui s'y rendent en raquettes et expédient leurs dossiers diligemment pour aller plus vite à la chasse à l'ours, entailler les érables, ou participer à quelque course de traîneaux à chiens.
Pas du tout. Ce sont les mêmes serviteurs de l'État que les vôtres, robotisés comme les vôtres, et qui appliquent les mêmes critères, recherchent les mêmes profils. Complètement indifférents aux retards, aux ratés, aux aberrations du système, celle-ci par exemple:
Loïc pourrait très bien se faire expulser, deux mois après son expulsion recevoir sa «résidence permanente», dans quelques années obtenir sa citoyenneté canadienne, sans plus jamais mettre les pieds au Canada (c'est le cas notamment de nombre de Chinois).
Parlant de Chinois, l'autre jour à Vancouver, M. Harper rappelait combien les employeurs canadiens comptent sur l'immigration pour soutenir la croissance de leur entreprise.
Ben tiens, Chose.

le grand n'importe quoi de la sélection des immigrants...

Un organisme dénonce le taux de chômage chez les immigrants


Paul Journet
La Presse
 Publié le 02 juin 2011
 http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201106/02/01-4405252-un-organisme-denonce-le-taux-de-chomage-chez-les-immigrants.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4404874_article_POS1

(Québec) Peu avant son abolition prévue par le gouvernement, le Conseil des relations interculturelles (CRI) dénonce la politique d'immigration du Québec, qui ne permettrait pas d'intégrer les nouveaux arrivants au marché du travail. «Le taux de chômage chez les immigrants est trop élevé, et c'est en partie à cause de la grille de sélection», soutient la présidente du CRI, Patricia Rimok.
Elle risque toutefois de ne pas pouvoir présenter ses arguments aux consultations du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles sur le plan d'immigration 2012-2015. Les consultations ont commencé mardi. Elles font relâche jusqu'à août. Le projet de loi 130 pour abolir une trentaine d'organismes publics, dont le CRI, pourrait fort bien avoir été adopté d'ici là. Selon le Conseil du Trésor, ces abolitions permettront de réduire les dépenses et augmenter l'efficacité de l'État. Le gouvernement promet de rapatrier ces services pour les maintenir, ce qui se soldera par l'ajout de plus de 100 fonctionnaires.

Grille de sélection

Pendant ce temps, le CRI demande de changer la grille de sélection des immigrants économique - une catégorie qui exclut les programmes de réunification familiale et de réfugiés, qui relèvent du fédéral. La catégorie économique compte pour 65% des immigrants québécois. Il faudrait ajouter plus de points à l'expérience de travail, plaide Mme Rimok. Ce critère compte trois fois moins dans la grille québécoise que dans celles des autres provinces. Elle voudrait aussi que l'évaluation de l'expérience soit mieux arrimée aux besoins du marché du travail. Le ministère de l'Emploi devrait s'en assurer.

«Il faudrait aussi ajouter un nouvel élément à la grille, les compétences pour le travail», ajoute-t-elle. Selon un rapport du vérificateur général publié l'année dernière, seulement 9% des travailleurs qualifiés répondent aux besoins dans les domaines de formation privilégiés par le Québec, comme la haute technologie ou l'agriculture.

«Une des raisons pour lesquelles le chômage est élevé chez les immigrants, c'est qu'on évalue mal les compétences, déplore la présidente du CRI. Prenons l'exemple d'un ingénieur tunisien spécialisé dans les travaux sur les sols. Grâce à sa formation et à son français, il se qualifie. Une fois installé au Québec, on réalisera qu'il n'est pas formé pour les sols du Québec. Si on avait évalué ses compétences au départ, on l'aurait orienté autrement. Il faut réussir à régler les problèmes en amont

Le CRI s'inquiète aussi des délais. Selon leur pays d'origine, les immigrants doivent attendre de 18 mois à 5 ans entre leur demande et leur arrivée. L'organisme salue la mesure annoncée par la ministre de l'Immigration Kathleen Weil, qui veut imposer des tests de français «standardisés» pour identifier les immigrants qui ne maîtrisent pas assez le français pour réussir au travail. Mais selon Mme Rimok, le gouvernement devrait aussi s'inspirer de la FTQ, dont le programme de francisation est adapté au métier du nouvel arrivant. Il apprend donc le lexique lié à son travail pour mieux pouvoir s'y intégrer.

dimanche 11 décembre 2011

"bienvenue" mais pas trop...

Immigration - Le paradoxe québécois

Derrière une apparente ouverture, beaucoup de bémols

Caroline Montpetit   6 décembre 2011
L’attitude envers l’immigration en général est de plus en plus positive au pays, y compris au Québec.<br />
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
 http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/337735/immigration-le-paradoxe-quebecois
L’attitude envers l’immigration en général est de plus en plus positive au pays, y compris au Québec.
Les Québécois sont en général plus favorables à l'immigration que la moyenne canadienne, mais ils sont beaucoup moins ouverts aux accommodements raisonnables spécifiques. Ils sont aussi moins ouverts aux minorités raciales et ont plus de difficulté à intégrer les nouveaux immigrants au marché du travail.

mardi 6 décembre 2011

Gatineau: guide pour immigrants débiles et sales ??

Gatineau lance un guide destiné aux nouveaux arrivants. Gatineau lance un guide destiné aux nouveaux arrivants.
 http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2011/12/05/004-controverse-immigrants-gatineau.shtml
 
Certains organismes chargés d'accueillir les personnes immigrantes reçoivent avec des réserves le guide de la Ville de Gatineau destiné aux nouveaux arrivants.
Publié la semaine dernière, le document intitulé Énoncé des valeurs : des clés pour mon intégration à Gatineau, rappelle 16 grands principes de vie au Québec et au Canada, notamment l'égalité hommes-femmes, la liberté de religion, les normes du travail et l'usage du français comme langue commune.
Il condamne aussi l'expression de la violence, qu'elle « se présente sous forme d'agression physique ou sexuelle, d'insultes, de menaces, d'oppression, de contrainte abusive ou autre, qu'elle s'applique dans la sphère publique, privée, familiale, conjugale, au travail ou lors de transactions commerciales ».
« Des motifs dits d'us et coutumes, de droits ancestraux, de sauvegarde de l'honneur, d'éducation, de rapports d'autorité, de maladie physique, de perte d'emploi, de culture ou de religion ne sont généralement pas acceptables ni reconnus. » — Extrait du guide « Énoncé des valeurs : des clés pour mon intégration à Gatineau »
 
Le guide ne va pas aussi loin que le « code de vie » qui avait été adopté en 2007 par Hérouxville, qui interdisait entre autres la lapidation des femmes et qui a été à l'origine du débat sur les accommodements raisonnables au Québec.
Mais le ton est infantilisant aux yeux de certains groupes oeuvrant auprès des communautés immigrantes.
« Je pense que c'est toujours utile pour les nouveaux arrivants d'avoir de l'information », reconnaît Carmello Marchese, intervenant à l'organisme Accueil-Parrainage Outaouais. Mais, ajoute-t-il, « il y a des petits choses qui peuvent être interprétées comme offensives, surtout dans le paragraphe ou l'on parle des odeurs, de l'hygiène, de la salubrité, les odeurs fortes émanant de la cuisson ».
« [...] Les citoyens porteront une attention particulière à la propreté, l'hygiène corporelle et la salubrité des lieux publics et privés. Le respect de la qualité de vie d'autrui fait également référence à des facteurs dérangeants ou nuisibles comme le bruit et différentes odeurs perçues désagréables comme la fumée de cigarette, les odeurs d'usines et de moteurs ainsi que les odeurs fortes émanant de la cuisson. » — Extrait du guide « Énoncé des valeurs : des clés pour mon intégration à Gatineau »
 
« Ça manque de subtilité », estime pour sa part Baka Asha Tshimanga, du Centre catholique pour immigrants, qui accueille chaque année des centaines de nouveaux arrivants. Il s'interroge sur le traitement « paternaliste » de certains sujet. « Je ne sais pas dans quelle culture les gens ne se lavent pas! » s'insurge-t-il.
Le maire de Gatineau défend le guide de sa municipalité
Le maire Marc Bureau, en entrevue à Radio-Canada Le maire Marc Bureau, en entrevue à Radio-Canada
En entrevue à Radio-Canada, le maire de Gatineau, Marc Bureau, a expliqué qu'aucun problème de cohabitation n'était à l'origine de ce guide. Évoquant les 108 nationalités présentes dans sa ville et les 1500 immigrants accueillis l'an dernier, M. Bureau a mis de l'avant l'ouverture des citoyens de sa municipalité à l'endroit des immigrants.
L'an dernier, Gatineau a été la deuxième ville au pays pour le nombre d'immigrés accueillis par rapport à sa population.
La ville de Gatineau a connu une augmentation de 28 % de la population immigrante en 2010 comparativement à 2009. C'est l'augmentation la plus importante au pays après Edmonton.
Le guide « a été fait en collaboration avec nos différents groupes de la diversité culturelle », a ajouté M. Bureau.
« Ce n'est pas comme Hérouxville, il y a une grande différence », explique le maire, qui précise que le guide n'impose rien aux citoyens. « Ce n'est pas un code de conduite. »
« On veut juste rappeler les valeurs qui sont propres aux citoyens de Gatineau et du Québec. » — Marc Bureau, maire de Gatineau
Il reconnaît cependant qu'« il y a peut-être une valeur ou deux » qu'il était inutile de préciser. « Mais je pense que la majorité des 15 ou 16 valeurs qui sont là représentent beaucoup ce qui se passe au Québec et dans nos villes : par exemple, l'égalité entre les sexes, [l'accessibilité de] l'éducation à tout le monde ».
De son côté, le ministre fédéral de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, qui n'a pas vu le document, dit approuver la démarche. Selon le ministre Kenney, au-delà de la rectitude politique, le Canada doit surtout expliquer clairement ses attentes.
Le gouvernement fédéral prépare actuellement une version révisée de son guide d'accueil des nouveaux arrivants au pays.