dimanche 26 octobre 2008

l'hiver vu par un français...(humour mais tellement vrai)

Bien entendu c'est de l'humour mais néanmoins...

Lettre d’un français au Québec.
Oui je sais, ce genre de texte n'est pas nouveau et est usé à la corde. Par contre, nous pourrions dire qu'il est toujours d'actualité et de circonstance, puisque la majorité des gens, incluant probablement les Français au Québec, en ont assez de l'hiver! Vivement le printemps !!!
Le 1er AOUT: Nous venons d'emménager dans notre nouvelle maison au Québec. C'est très beau ici. Tout est si immense et sauvage, et les montagnes sont si majestueuses. J'ai très hâte de les voir recouvertes de neige, et de voir le fleuve pris dans la glace.
Le 1er OCTOBRE: Québec est le plus bel endroit du monde. Les feuilles des arbres ont pris toutes les teintes possibles de rouge et d'orange. Nous sommes allés nous promener en montagne et nous avons vu des chevreuils. Quelles créatures gracieuses! Ce sont certainement les plus beaux animaux de la création. Cet endroit est le paradis sur terre! Je l'adore.
Le 1er NOVEMBRE: La saison de chasse au chevreuil commence bientôt. Je ne peux pas croire qu'on puisse tuer un si bel animal. J'espère qu'il neigera bientôt. J'aime vraiment le Québec (sauf en ce qui concerne ses lois sur la chasse, bien sûr. Mais, il est vrai que nature et sauvagerie vont un peu de pair ...).
Le 1er DECEMBRE: Il a neigé hier soir. Nous nous sommes réveillés ce matin pour découvrir que tout était devenu blanc. Une vraie carte postale! Nous sommes tous sortis et avons fait un combat de boules de neige. C'était vraiment le pied! Quel bel endroit! L'air est pur, tout est propre et blanc C'est magnifique!
Le 10 DECEMBRE: Encore de la neige hier soir. C'est merveilleux! La "charrue" nous a encore fait une petite blague dans l'entrée (les Québécois appellent "charrue" le chasse-neige qui pousse la neige hors des chemins. Une autre de leurs cocasses expressions si typiques...). Les Québécois sont sympas ... De bons vivants qui aiment s'amuser malgré la neige et le froid, quoi!
Le 15 DECEMBRE: Encore de la neige hier soir. J'ai été un peu embêté hier, parce que je n'ai pas pu sortir la voiture de la cour pour aller travailler. La neige, c'est très beau, mais j'avoue que je suis un peu épuisé de pelleter. " Crisse de charrue ", comme disent si typiquement les Québécois! "Crisse" est un juron utilisé par les habitants de ce pays ayant une tradition catholique très imprégnée. Les habitants semblent l'utiliser assez fréquemment, à cause de l'hiver peut-être... A éviter quand même car il s'agit d'une expression vulgaire, me disent même les gens d'ici. Je crois que leur manque de vocabulaire amène les Québécois à utiliser ce juron plutôt que des expressions plus recherchées.
Le 21 DECEMBRE: Il est encore tombé de la saleté de neige hier soir. Tu ne le croiras pas, mais j'ai des ampoules plein les mains à force de pelleter. Je crois que le gars de la " charrue "se cache dans un coin de la rue et attend que je finisse de pelleter pour remplir mon entrée de voiture. J'ai d'abord cru qu'il nous faisait ça parce que nous étions nouveaux dans le coin, mais je crois maintenant que c'est parce qu'il est fondamentalement "un calice de chien sale" ("Calice de chien sale" sont une expression parfois employée par les gens d’ici pour désigner les gens avec qui ils ont des conflits ou qu’ils n’aiment carrément pas).
Le 25 DECEMBRE: Joyeux Noël! « Hostie de crisse » de temps des fêtes à « marde » comme ils disent parfois ici. Il est encore tombé de la tabarnac de neige. (« Tabarnac » est un autre juron catholique qui vient du mot « tabernacle »). Un Noël blanc, c'est bien beau, mais n'empêche que si jamais je mets la main sur le calice de chien sale qui conduit la charrue, je m'en vas y faire faire « un hostie de boutte » sur les coudes. (Autre expression typique mais tu commences à t'en foutre des expressions typiques .. .) Je ne comprends pas pourquoi ifs ne mettent pas plus de sel sur les routes pour faire fondre la glace. (Ils disent « calcium » ces cons de Québécois !...)
Le 27 DECEMBRE: C'est pas croyable mais il est encore tombé de la crisse de neige hier soir! Et ce matin, on se les gèle à se les fendre! Ca fait trois jours qu'on n'est pas sortis de la maison, sauf pour pelleter la tabarnac d'entrée à chaque fois que le calice de chien sale passe avec son hostie de charrue! On peut aller nulle part. Le char (Ils disent « char » au lieu de voiture parce qu'ils ont tous la bouche gelée) était pris dans une véritable montagne de neige. Quand j'ai eu enfin fini de tout gratter, le crisse de « bazou » voulait pu partir à cause du frette! Y faisait moins vingt-sept à matin, calice! Ça se peut presque pas! Avec le facteur vent à marde, ça faisait moins 44 Celsius! Incroyable! Tu vas pas pisser dehors avec un temps pareil, j'te jure! Sauf que nous, il faut qu'on aille pomper l'eau à bras dans le hangar à côté... Ce midi, la gonzesse de la météo a annoncé qu'il ferait un peu plus chaud mais qu'il allait tomber 10 pouces de plus de neige 11 « à soir ». Dix pouces, ça fait dans les 20 centimètres ...
Le 28 DECEMBRE: La gouine de la météo se l'est mise complètement dans le trognon, la connasse! On en a eu pour 24 pouces de c’te calice de marde-Ià! 24 pouces, crisse de calice de tabarnac ! Soixante centimètres! Non, mais tu te rends compte? Ça sera pas fondu avant l'mois d'août, ça, calvaire! Pis tu le croiras pas, mais la charrue est restée prise dans le banc de neige en face, pis l'hostie d'écœurant qui la conduit est venu cogner chez nous pour demander s'il pouvait emprunter ma pelle! Après lui avoir dit que j'avais passé au travers six pelles pour pelleter toute la marde qu'il m'avait poussé dans entrée, j'y ai cassé la septième sur sa crisse de tête de d'épais!
Le 30 JANVIER: On a fini par sortir de la maison aujourd'hui. On a enfin pu se rendre chez le Dépanneur (ça veut dire à l'épicerie) pour acheter de quoi manger, mais en revenant un calice de chevreuil s'est crissé devant le char, pis je l'ai fessé. J'ai pour 3000$ de dommages! L'hostie d'imbécile m'a vu arriver, j'ai klaxonné, mais y est resté là à nous regarder foncer su lui comme un crisse d'innocent! Comment ça se fait que les hosties de chasseurs les ont pas tous tués au mois de novembre, ces hosties de pourritures-là?
Le 1er MAI: J'ai emmené le char au garage. Y'est plein d'hosties de trous! Plein, d'un boutte à l'autre, calvaire! Y a pas six pouces carrés qu'y a pas de rouille à cause de l'hostie de calcium qu'ils mettent partout dans les chemins, c’te gang d'épais-là! Ca peut ben leur coûter cher de vivre icitte, hostie de calice! Y scrappent un char par année, c'est sûr, à marcher d'même, gang de tabarnac !
Le 30 MAI: Marie-Maude pis moé, on a décidé de crisser notre camp en France. La neige a même pas fini de fondre dans le bois que les hosties de maringouins (ça c'est des putains de moustiques qui te font des cloques comme des balles de tennis) pis les tabarnac de mouches noires commencent a sortir (ces mouches là, tu peux pas le croire, elles te bouffent le steak sur le dos…). On peut même pas prendre une putain de bière dehors sans n'avoir plein 'a face! J'en ai plein le cul du Québec et des hosties de Québécois! J’peux pas comprendre qu’y aille du monde assez innocent pour rester dans un crisse de trou pareil !!

lundi 6 octobre 2008

et l'éducation ??

Publié le 05 octobre 2008 à 23h43 | Mis à jour le 06 octobre 2008 à 10h29

Le nombre de profs sans permis explose

Le nombre de profs sans permis explose

Photo: Alain Roberge / La Presse
Marie Allard
La Presse

Le nombre de professeurs sans permis a atteint 2345 l'an dernier dans les écoles du Québec. Il s'agit d'une hausse de 1121 % en cinq ans ! C'est la pénurie d'enseignants légalement qualifiés qui force les écoles à demander des «tolérances d'engagement» au ministère de l'Éducation, afin de recruter des gens qui n'ont pas de formation classique de professeur.
«Oui, c'est en augmentation», a dit à La Presse Stéphanie Tremblay, agente d'information au Ministère. Il y a deux ans, pourtant, le Ministère avait annoncé qu'il allait «stabiliser et même diminuer le nombre de tolérances d'engagement». Les autorisations provisoires accordées depuis aux étudiants en fin de parcours et aux titulaires d'un baccalauréat dans une matière donnée désireux de se recycler n'ont pas suffi. En deux ans, le nombre de tolérances a plus que doublé : il est passé de 1054 à 2345.

Tant les écoles privées (457 tolérances) que publiques (1888) ont fait appel à des professeurs sans permis en 2007-2008. «Mais on ne recrute pas n'importe qui, a indiqué Bernard Tremblay, directeur des relations du travail à la Fédération des commissions scolaires. Il ne faut pas faire d'adéquation entre tolérance d'engagement et incompétence.

Il est vrai que la majorité des profs sans permis (70 %) ont un baccalauréat ou une maîtrise, souvent lié à la matière qu'ils enseignent. Fait inquiétant, 210 profs embauchés l'an dernier n'avaient qu'un diplôme d'études collégiales, et 57 avaient seulement un diplôme d'études secondaires général ou professionnel. Des diplômés du secondaire ont enseigné l'anglais, la musique, l'éducation physique, la religion, même les mathématiques ! Le reste (18 % des profs sans permis) a une formation qualifiée d'« autre » par le Ministère.

Pénurie dans plusieurs matières

C'est le secteur de l'adaptation scolaire - avec 307 professeurs sans permis - qui est le plus touché par la pénurie. La cause ? Le Ministère a ajouté 1200 postes d'orthopédagogue en trois ans, alors qu'il n'y avait pas assez de candidats en réserve.

La crise s'aggrave aussi en anglais langue seconde : il y avait 274 professeurs sans permis en 2007-2008, une cinquantaine de plus que l'année précédente. «C'est un effet de l'introduction de l'anglais en première année», a expliqué Stéphanie Tremblay, du ministère de l'Éducation.

La situation inquiète Micheline Schink, présidente de l'association de professeurs d'anglais SPEAQ. «Est-ce que ces gens ont une connaissance suffisante de la langue anglaise pour l'enseigner? s'interroge-t-elle. Quelles connaissances en pédagogie et en didactique ont-ils? On ne le sait pas.»

Les mathématiques sont la troisième matière la plus touchée, avec 244 tolérances. «On a un problème chronique en mathématiques, indique Bernard Tremblay, de la Fédération des commissions scolaires. On engage tous ceux qui ont le diplôme d'enseignement des mathématiques, mais il nous en faut encore plus et il n'y en a pas. On sera toujours en manque s'il n'y a pas des mesures particulières.»

En français langue d'enseignement, on comptait 209 profs sans permis. «Ce n'est pas une bonne nouvelle, même si ce sont 209 enseignants de français sur 5000 à 6000 dans la province», commente Arlette Piotte, présidente de l'Association québécoise de professeurs de français. À court terme, cette pénurie de profs de français va s'aggraver. «On le prévoit», ajoute-t-elle.

Les commissions scolaires doutent que les solutions soient suffisantes.
Le noeud du problème vient du fait que, depuis 1995, il faut obligatoirement terminer un baccalauréat en enseignement de quatre ans pour décrocher le permis d'enseigner au Québec, même si on détient déjà un baccalauréat ou une maîtrise dans une matière enseignée. Des passerelles, qui réduisent la formation en enseignement à deux ou trois ans, sont toutefois apparues ces dernières années. Une nouvelle maîtrise menant au permis vient aussi d'être créée.

Les avis sont partagés quant à savoir si ces mesures régleront la pénurie. Arlette Piotte a bon espoir de voir des diplômés de littérature ou de linguistique combler bientôt les postes vacants en français.
Bernard Tremblay est plus nuancé. «Les passerelles, c'est un premier effort, mais on doute que ce soit suffisant, a-t-il indiqué. Les gens doivent tout même faire l'équivalent de deux ou trois ans d'université, c'est exigeant. On pense qu'il faudra une souplesse supplémentaire.»

Profs sans permis en 2007-2008 (équivalent temps plein)
Au public 1888
Au privé 457
Total 2345
Les cinq matières où il y a le plus de profs sans permis en 2007-2008
Adaptation scolaire 307
Anglais langue seconde 274
Maths 244
Religion, morale, éthique et culture religieuse 241
Français langue d'enseignement 209
Tolérances d'engagement, profs sans permis (équivalent temps plein)
En 2007-2008 2345
En 2006-2007 1739
En 2005-2006 1054
En 2004-2005 716
En 2003-2004 409
En 2002-2003 192
Hausse en cinq ans 1121%

Source: données du ministère de l'Éducation demandées par La Presse


En 2005, le Québec souffrait déjà d'une grave pénurie de professeurs qualifiés et utilisait les services de plus de 700 enseignants sans permis pour remédier à la situation. Le nombre d'enseignants sans permis a augmenté de 523% par rapport à il y a quatre ans.
(ndl: ce qui veut dire qu'en 2001 il y avait déjà un grave problème)


Éducation - Grave pénurie d'enseignants dans les écoles du Québec
LCN

Éducation

Grave pénurie d'enseignants dans les écoles du Québec

Mise à jour : 24/10/2005 08h43
Le Québec souffre d'une grave pénurie de professeurs qualifiés et utilise les services de plus de 700 enseignants sans permis pour remédier à la situation.

Le nombre d'enseignants sans permis a augmenté de 523% par rapport à il y a quatre ans.
Ces enseignants ne possèdent pas de formation en pédagogie, mais jouissent du statut de «tolérance d'engagement». Environ 10% d'entre eux se trouvent à la seule Commission scolaire Marie-Victorin, à Longueuil.
Le ministère de l'Éducation explique cette carence par le manque de personnel qualifié au secondaire, notamment en mathématiques et en sciences.
Au début de l'année scolaire, plusieurs classes ont dû être prises en charge par des surveillants, faute de personnel.

mercredi 24 septembre 2008

les français s'en vont...

Voici les derniers chiffres concernant l'implantation des français en Amérique du nord et notamment au Québec:

(...) "La population française d’Amérique du Nord augmente régulièrement selon une tendance annuelle moyenne de 2% pour s’approcher aujourd’hui des 180000 inscrits.
Aux Etats-Unis, seul notre poste à New York enregistre une augmentation de la communauté
française inscrite au registre (+ 6,5 %), alors que nos postes à Atlanta et Boston enregistrent de fortes baisses (- 13,5 % et -19,5%).
Au Canada, Montréal annonce 8,8 % de baisse."(...)

Pas fou les français...

On peut visualiser la page de ces résultats en cliquant ici PAGE 8

mardi 23 septembre 2008

Système de soins de santé

le Québec figure au 8e rang des provinces

Canadian Press
LA PRESSE CANADIENNE
17 septembre 2008

WINNIPEG - Le Québec arrive au huitième rang parmi les provinces canadiennes dans un classement des systèmes des soins de santé.
C'est l'Ontario qui arrive en tête de ce classement publié par l'organisme manitobain Frontier Centre for Public Policy, en collaboration avec l'organisation Health Consumer Powerhouse, basée à Bruxelles.
L'indice utilisé est compilé à partir d'une combinaison de statistiques publiques et d'études indépendantes, et adopte une position articulée autour du consommateur. On analyse entre autres le temps d'attente pour les traitements communs, la générosité du système et l'accès aux médicaments.
Le Québec présente les meilleurs résultats au pays pour ce qui est des temps d'attente pour des traitements. Les patients québécois ont ainsi un meilleur accès aux spécialistes et attendent moins longtemps pour le traitement du cancer. La province offre cependant le pire accès aux médecins de famille. Alors que la moyenne nationale à ce chapitre est de 84,8 pour cent, le Québec n'obtient que 73,5 pour cent.
La Colombie-Britannique se classe en deuxième place du classement général, devant la Nouvelle-Ecosse et le Nouveau-Brunswick. C'est la province de Terre-Neuve et Labrador qui offre la pire performance, tout juste derrière la Saskatchewan.
A la lumière de ce classement, on constate que les meilleurs systèmes de soins de santé ne sont pas nécessairement les plus coûteux. L'Alberta, qui se classe en cinquième position, est la province qui dépense le plus par habitant pour son système de soins de santé.
Par ailleurs, même les provinces les plus performantes n'offrent pas la qualité des soins couramment offerts dans les pays d'Europe de l'Ouest.
Comparant la situation canadienne en santé à celle de 29 pays européens, la même étude en vient à la conclusion que le système de santé canadien est "sclérosé, inefficace et particulièrement chiche" en matière de qualité des soins.
Le Canada obtient les mêmes résultats que la Pologne pour ce qui est des droits des patients et l'accès à l'information; seule la Lettonie fait moins bien. Pour les temps d'attente, le Canada partage la dernière position avec l'Irlande et la Suède.

samedi 2 août 2008

Bon à savoir sur le permis de conduire...

(Cliquer sur l'image)


alors 257 dollars canadiens cela fait 160 euros !!!

(Cliquer sur l'image)



On comprend le sens de l'article que j'avais publié il y a quelques mois...

lundi 12 mai 2008

Reste le Québec...

Étude - Le français en net recul au Canada
LCN / Le français recule partout au Canada, sauf au Québec.

Étude

Le français en net recul au Canada

Mise à jour : 07/12/2004 08h26 
 
Le français comme langue maternelle est en décroissance constante au Canada depuis 50 ans. C'est que révèle une étude de Statistique Canada et de Patrimoine Canada pour la période de recensement de 1951 à 2001.
Cette tendance est imputable au faible taux de natalité, à la transmission de la langue entre générations et au poids migratoire des citoyens.
Les francophones canadiens n'ont d'ailleurs maintenu leur poids démographique qu'au Québec. Ailleurs au pays, ils ne représentent plus que 4,4% de la population, une baisse de 3%.

vendredi 25 avril 2008

l'anglais privilégié en pays francophone !!

Commission Bouchard-Taylor - L'anglais plus payant que le français
LCN

Commission Bouchard-Taylor

L'anglais plus payant que le français

Mise à jour : 13/12/2007 19h12
 

La nouvelle en vidéo


Écoutez le reportage de Charles Faribault.
Un démographe a tenu des propos qui ont fait réagir aujourd'hui, devant la commission Bouchard-Taylor. Selon Charles Castonguay, un immigrant a plus intérêt à apprendre l'anglais que le français s'il veut se trouver un emploi payant au Québec.
Le démographe est venu dire qu'au Québec, un allophone qui parle français va gagner moins d'argent qu'un immigré qui parle anglais. La connaissance du français ne changera rien à son statut social parce que c'est la connaissance de l'anglais qui est exigée par les employeurs.
«Est-ce qu'on est en train de former, à même la population allophone, un sous-prolétariat de langue française qui va remplacer les coupeurs de bois et les porteurs d'eau, qui étaient les francophones vis-à-vis l'ancienne population d'origine britannique de langue anglaise au Québec? Ça a l'air d'être ça qui se passe», soutient M. Castonguay.
De son côté, le Congrès juif canadien s'est prononcé en faveur de l'instauration d'une laïcité à la québécoise. Ainsi, certains symboles religieux de valeur patrimoniale ne devraient pas disparaître.
Enfin, après Gilles Duceppe, le député néo-démocrate d'Outremont, Thomas Mulcair, a déploré, lui aussi, la non-reconnaissance des diplômes acquis à l'étranger.
Demain, ce sera la dernière journée de ces audiences et deux invités de marque sont attendus: Pauline Marois, du Parti québécois, et le maire Gérald Tremblay.

mercredi 9 avril 2008

les faits sont là !!!

Les faits sur la pénurie de médecins au Canada

C'est simple – il n'y a pas assez de gens pour offrir les soins de santé de qualité que les Canadiens méritent.

Voici quelques-uns des faits alarmants qui nous concernent tous :

  • De 4 à 5 millions de Canadiens n'ont pas de médecin de famille.
  • 13,4 % de la population a 65 ans ou plus. Au cours de la prochaine année, 300 000 personnes atteindront l'âge de 65 ans au Canada—le taux le plus élevé jusqu'à présent.
  • Les patients ont des problèmes de plus en plus complexes et chroniques, comme on peut s'y attendre avec une population vieillissante. Ainsi, il faut accorder plus de temps/services à chaque patient pour répondre à ses besoins.
  • Aujourd'hui, un médecin moyen travaille un plus grand nombre d'heures qu'il y a vingt ans.
  • Le grand public est bien informé et a de fortes attentes quant aux services et aux examens qu'il se croit en droit de recevoir, en particulier en ce qui a trait à la qualité de vie à un âge avancé.
  • L'âge moyen des médecins au Canada est de 50 ans.
  • Les pénuries ne se limitent pas aux régions rurales ; les centres urbains font aussi face à une pénurie généralisée, en particulier ceux qui accueillent un grand nombre de nouveaux immigrants chaque année.
  • Le nombre de médecins moyen des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) par tranche de mille habitants est 36 % fois supérieur à celui du Canada. Pour atteindre la moyenne de l'OCDE, le Canada aurait besoin de 26 000 médecins additionnels.
  • Si nous voulons que 95 % de la population soit protégée, nous devons trouver des généralistes pour 3,3 millions de Canadiens supplémentaires.
  • Avec la croissance de la population, nous compterons 1,3 million d'habitants supplémentaires d'ici 2012.
  • D'ici 2012, nous devrons augmenter le nombre de médecins de famille pour un total de 4,6 millions de Canadiens additionnels (ce qui comprend les 3,3 millions qui n'ont pas de médecin actuellement). Il faudra pour cela environ 5 200 médecins de famille supplémentaires.
  • Nous comptons aujourd'hui 32 708 médecins de famille, et nous prévoyons en avoir 36 357 d'ici 2012 (selon les arrivées et départs actuels).
  • Cependant, nous pensons que nous aurons besoin de plus de 37 908 médecins de famille d'ici 2012. L'écart entre ce que nous aurons et ce dont nous aurons besoin est de 1 551 médecins de famille.

mardi 8 avril 2008

Grande manifestation nationale

Grande manifestation nationale
SAMEDI 3 MAI 2008 à MONTRÉAL
(12h00 au Parc Lafontaine)
Venez dénoncer la vente de notre système de santé
à des intérêts privés!
__________
C’est votre système de santé,
VENEZ LE DÉFENDRE!
Départ en autobus 9h00 (Lieux à déterminer)
Réserver votre place : 819-770-3809 ou
coordo@actionsanteoutaouais.org
François Marchand - Action santé Outaouais
À vendre
Système public de santé

mardi 4 mars 2008

Intégration des immigrants français...

 Intégration des immigrants

Maudits Québécois?

En 2005, le Québec a accueilli 43 000 immigrants. Plusieurs d’entre eux ont cependant plié bagage quelque temps après pour s’en retourner d’où ils étaient venus : en France. Quelle mouche noire pique donc nos cousins?

Par Geneviève Allard


De 2001 à 2005, plus de 3 500 Français sont débarqués au Québec, soit autant que les Chinois. C’est sans compter les milliers d’étudiants et les 4 000 travailleurs temporaires français qui résident dans la province et qui sont tous des immigrants potentiels.
Cependant, bon nombre retournent finalement au bercail, parfois amers et déçus. Selon des données recueillies par le démographe Marc Termote, affilié à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), un immigrant français sur cinq a regagné ses terres après deux ans et demi. Seulement la moitié serait encore au Québec au bout de huit ans.

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«Nous savons que des centaines de familles quittent le Canada chaque année, mais il s’agit seulement de celles qui passent par le consulat pour organiser leur retour en France. Leur nombre total est difficile à quantifier», confirme Arnaud Putz, ex-conseiller en emploi pour le Consulat général de France à Montréal, récemment retourné chez lui, après un mandat de deux ans à titre de volontaire international auprès du Consulat.
Quelle mouche noire pousse nos cousins à déserter leur terre d’accueil? Le coupable, c’est le travail, ou plutôt le manque de travail. C’est ce qu’entend régulièrement Edwige Durand, présidente de Montréal-Accueil, une association spécialisée dans l’accueil des travailleurs temporaires français. «Le plus grand facteur de frustration des personnes qui rentrent en France reste l’emploi. Soit ils n’ont pas trouvé d’emploi, ou celui qu’ils espéraient, soit leurs diplômes ne sont pas reconnus, ce qui les empêche de travailler dans leur domaine, notamment comme médecin ou infirmière.»
Arnaud Putz confirme ces frustrations vécues par ses concitoyens. «Pour les avocats, les infirmiers et les médecins, il est difficile de se faire accepter par les ordres professionnels qui régissent ces professions. Et parfois la procédure implique des frais ruineux.»
Pourtant, le Québec a adopté une politique d’immigration très ouverte pour les francophones. Mais selon le Consulat général de France à Montréal, un projet d’expatriation au Québec se prépare pendant au moins deux ans, compte tenu des délais pour l’étude des demandes effectuée par les autorités québécoises. Cette période est nécessaire pour amasser suffisamment d’argent pour vivre à Montréal durant six mois sans travailler, délai moyen pour l’obtention du premier emploi.
Aussi, l’institution suggère d’apprendre l’anglais et de se documenter sur les différences socioculturelles entre la France et le Québec, si possible en venant faire un séjour dans la province.

Plus vert ailleurs

Venu au Québec une première fois en 1992 pour étudier, Tristan Geoffroy a suivi à la lettre les recommandations du Consulat. Il y est revenu en 1998 accompagné de sa conjointe Nadia, cette fois pour travailler. Mal du pays lui en prit, le couple est retourné en France en 2003, avant de revenir ici une quinzaine de mois plus tard. Pour de bon! promettent-ils. «Les conditions de travail sont meilleures ici, les salaires sont plus élevés et les loyers plus bas», explique Nadia. «J’ai reçu toutes sortes de commentaires concernant l’intégration des Français sur le marché du travail québécois, explique Edwige Durand, de Montréal-Accueil. Certains sont très satisfaits et se sont bien intégrés. D’autres, moins bien, faisant face à une certaine hostilité. J’ai vu le cas d’un assureur qui était obligé de parler anglais parce que les Québécois trouvaient son accent pointu! En fait, je pense qu’il s’agit d’une question de personnalité, aussi bien d’un côté que de l’autre, et que cela dépend du domaine d’activité. En général, ça se passe très bien.»

Immigrants admis au Québec selon la catégorie détaillée, 2001-2005
105 650 travailleurs qualifiés = 52,2 %
11 867 gens d’affaires = 5,9 %
44 186 regroupement familial = 21,8 %
9 323 réfugiés pris en Charge par l’État = 4,6 %

Pierre Salducci est arrivé de France en 1989 pour faire un doctorat sur la littérature québécoise. Il n’y est jamais retourné. «Ce n’est pas une immigration décidée d’avance. Ça s’est fait par hasard, avec le temps», dit-il. Il a vécu à Montréal pendant un peu plus de 10 ans et a acquis une solide réputation comme écrivain dans le monde de la littérature gaie.
«Tous mes rêves se sont réalisés au Québec : je voulais travailler dans l’édition, je l’ai fait. Je voulais être critique littéraire, je l’ai fait. Je voulais faire de la télé, je l’ai fait. Je voulais écrire des livres, je l’ai fait. Et tout ça aurait été impossible en France. Je suis très reconnaissant au Québec de m’avoir donné la chance de faire tout ça.»


Mais Pierre Salducci a finalement quitté le Québec, lui aussi. Il est aux îles Canaries depuis un an, où il est copropriétaire d’un café Internet avec son conjoint. L’écrivain justifie sa décision de façon véhémente, même si Montréal était «un paradis pour les gais». «La situation économique du Québec se détériore; il fait trop froid; il y a un manque évident de culture; la langue française est maltraitée; et je ne me voyais tout simplement pas y vieillir. C’est de plus en plus difficile d’être prospère au Québec lorsqu’on est un intellectuel ou un artiste.»
Selon la présidente de Montréal-Accueil, Edwige Durand, la mauvaise qualité des institutions publiques québécoises est souvent une source de déception pour les Français. «Le niveau, jugé bas, de l’éducation publique, pour ceux qui ne peuvent payer des écoles privées, et l’impossibilité de trouver un médecin de famille ou de bénéficier de visites à domicile pour les enfants malades peuvent être des facteurs de frustration.» L’éloignement de la famille, la politique et le climat sont aussi des facteurs non négligeables dans la décision de certains de revenir sur leur choix.
«C’était une immigration par choix, et quand tu fais des choix, tu peux toujours revenir sur ta décision. Après 10 ans ici, je peux dire qu’aucun des deux pays n’est mieux que l’autre, c’est simplement différent», fait remarquer Florence Lepage, une amie du couple Geoffroy, qui habitait sur le Plateau-Mont-Royal mais qui a tout plaqué cet été pour regagner ses pénates en France, avec mari et enfant.
«Les Français qui retournent chez eux ne voient pas nécessairement leur immigration comme un échec ou une mauvaise expérience. Il s’agit seulement de la fin d’une expérience», juge Arnaud Putz.
Alors, Québécois, ne le prenez pas personnel!

Des immigrants qui parlaient le français à leur admission en 1995, 87 % étaient toujours au Québec en 2006. Chez ceux qui ne connaissaient que l’anglais, ce pourcentage baisse à 75 %, ce qui est presque identique à celui des immigrants ne connaissant ni l’une ni l’autre des deux langues officielles (74,8 %).
Sur les 332 000 immigrants admis au Québec de 1995 à 2004, plus de 80 % étaient toujours sur place en 2006. de la cohorte admise en 1995, 75,6 % vivent encore ici aujourd’hui.

mardi 29 janvier 2008

Résultats provisoires...

Rappelez vous, j'avais édité un message pour une pétition en décembre 2007 (voir ci-dessous)...
PLAINTE COLLECTIVE
Nous, les femmes de l’Outaouais, n’avons pas accès aux soins gynécologiques suivants :
test PAP, suivi des MTS, suivi de grossesse, accouchements et soins après l’accouchement, détection et soins pour le cancer et les maladies du système reproductif, traitements pour la ménopause, l’endométriose et les fibrômes (laparoscopie et hystérocopie) et vaccin du VTH :
Nous exigeons du Ministre Couillard qu’il remédie immédiatement à cette situation inacceptable tel que promis depuis déjà deux ans, et qu’il corrige cette injustice du système envers les femmes de l’Outaouais par l’installation d’une équipe de médecins ayant accès aux hopitaux de Hull et de Gatineau afin de fournir des soins gynécologiques publics, gratuits et nécessaires dans l’Outaouais.

je viens de recevoir les premiers résultats par courriel. Voici le message:

Sent: Tuesday, January 29, 2008 9:42 AM

Bonjour à vous,
Tout dernièrement Outaouais à l'urgence a pris la décision de mettre en ligne la pétition qui circule déjà depuis bientôt un an et qui a rassemblé jusqu'à aujourd'hui environ 38 800 signatures de citoyens de l'Outaouais qui appuient la principale revendication de la coalition: le financement équitable du système de santé et de services sociaux de l'Outaouais par rapport aux autres régions du Québec.
Il ne reste que quelques semaines avant la fin de cette campagne.
Alors si vous appuyez cette campagne, faites circuler ce courriel afin que le plus de citoyens possible signent et se fassent entendre auprès du gouvernement du Québec.

Solidairement,
François Marchand, coordonnateur
Action Santé Outaouais
tél. 819.770.3809, téléc. 819.770.8283

jeudi 24 janvier 2008

INCROYABLE MAIS VRAI !!

Je regardais ce soir la télé et le temps de prendre mon appareil photo, voici ce que je découvre...




Il faut savoir que l'Hotel-Dieu de Montréal est un CHUM (Centre Hospitalier Universitaire de Montréal).

Le CHUM fait aujourd'hui partie de la réalité montréalaise. Il symbolise l'espoir de donner à Montréal et au Québec tout entier un établissement d'envergure qui contribue à l'amélioration de la santé des gens.

Il se donne comme défi d'assurer à la population les plus hauts standards de dispensation des soins tout en conservant un rôle de leader en matière de recherche et d'enseignement et ce, tant sur la scène nationale qu'internationale.


Ha, voici le "grand" patron qui est payé pour assurer la santé aux québécois !!
Photo réalisée sans trucage !!

mercredi 23 janvier 2008

Le Canada au DERNIER RANG du système public de santé

Canada arrivé...DERNIER !! sur 30 pays occidentaux, même la Bulgarie, la Pologne et la Lituanie sont mieux placés que le Canada. C'est pas moi qui le dit !!! (cliquez pour agrandir)

et juste après voilà ce qu'on pouvait lire...

dimanche 20 janvier 2008

Les patients ralent, les professionnels démissionnent !!

articles parus dans le journal "le droit" d'Ottawa-Gatineau le vendredi 21 septembre 2007.
Pour pouvoir lire les articles cliquez dessus...

LES MOTS D'ADIEUX DE L'URGENTOLOGUE
(cliquez sur l'article pour le lire)